Photos des 15, 21 août 2016, 30 septembre et 13 octobre 2021
La plate-forme de l'ancienne ligne de chemin de fer de
l'Intérêt Local
de l'Hérault, en provenance de la gare de
Montpellier-Chaptal, est
aujourd'hui recouverte par la chaussée de l'avenue de la
Liberté.
Le 15 février 1904, le
train de marchandises transportant des voyageurs, parti de
Montpellier-Chaptal à 10 h 20,
Ce matin a eu lieu le simulacre
d'évacuation de blessés sur la gare de Celleneuve
(chemin de fer d'intérêt local), où un
train sanitaire "improvisé" était
formé. Les "blessés", pris à
l'hôpital de campagne installé au pont de la Mosson
étaient au nombre de 120. Ils portaient,
épinglée à leur capote, une
étiquette indiquant la nature de l'hypothétique
blessure dont ils étaient affligés...
L'évacuation et l'installation des blessés dans
le train sanitaire, ainsi que la formation et le départ de
ce dernier ont été assez rapides et ont
pleinement
satisfait le directeur de la manœuvre.
Les exercices du service de santé militaire sont
terminés. Espérons qu'ils seront
féconds en résultats et permettront la
réalisation prochaine d'un nouveau règlement plus
conforme aux progrès du siècle.
Le
train quittait alors la commune de Montpellier pour entrer
sur
celle de Juvignac.
Les
convois
n'avaient à traverser là que le "chemin de Juvignac au Mas au Biar"
dont la partie aujourd'hui urbanisée s'est
transformée en rue du même nom.
La Nationale 109 n'avait pas encore été
détournée pour servir de
pénétrante
à l'autoroute A 750.
Le long des restes d'un ancien poteau
télégraphique,
les
ex-plates-formes des lignes de Montpellier-Chaptal à
Béziers-Nord et Saint-Chinian
et de Montpellier-Chaptal à Rabieux,
remontent
au sud-ouest
à la droite
et en surplomb du chemin agricole
qu'elles ne supportent plus.
Avant
la mise en service de la ligne de Rabieux,
à
la saison d'été 1878 par exemple, le service des omnibus
(diligences) pour Celleneuve, Saint-Georges, Pignan et
Lavérune
partaient de la place Croix-de-Fer à Montpellier.
La voie déferrée, replantée de poteaux
électriques,
se défait peu à peu
de ses épineux
à l'approche de la croisée
du "chemin de Fourques
au Mas de Biard",
intersection qui faisait l'objet d'un passage à niveau non
gardé.