04 - de la gare de
Saint-Julien-d'Arpaon à la halte des Crozes
Ancienne voie ferrée
CFD de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge
à
VTT
Évolution
du parcours entre les gares de Florac et de
Sainte-Cécile-d'Andorge
De la gare de Saint-Julien
d'Arpaon à la halte de Les Crozes
: 4,2 km
Ouvrez
le
tracé de cette
section de ligne sur Géoportail
TUTO pour utiliser les
coordonnées UTM
Photos
du 14 mai 2019
L'autorail parti - en 1965 - à
6 h 55 de Florac
se présentait
à quai
de la gare
UTM : 31
T 552978 4905376
de
Saint-Julien-d'Arpaon à
7 h 09.
Photo Association Chemin à Fer
Côté cour , le
bâtiment voyageur et sa halle aux marchandises
accolée
étaient desservis par un chemin
en provenance des abords du pont de Saint-Julien, sur la
Mimente.
Les convois repartaient
au sud-est
où ils quittaient l'emprise
de la
station
avant d'enjamber
le ravin
de la Fontaine
UTM : 31
T 553034 4905266
sur un pont
maçonné, voûté .
Le chemin qui a pris place sur
la plate-forme de l'ancienne voie métrique de la ligne de
Sainte-Cécile-d'Andorge à Florac
s'ouvre sur une courbe
à gauche
qui l'amène à contourner
par le sud
le
village de
Saint-Julien-d'Arpaon.
La voie
déferrée
UTM : 31
T 553156 4905167
sautille un aqueduc
UTM : 31
T 553179 4905162
et tire droit
en surplomb de La Mimente.
Toutes les eaux en provenance du Serre de Rébiouse,
et elles sont nombreuses,
se glissent sous
l'ancienne
plate-forme ferroviaire
au travers d'aqueduc s
UTM : 31
T 553511 4905189
pour
finir
en fond de vallée dans
cette rivière.
La voie
en balcon
a perdu les
garde-corps métalliques
fixés jadis au-dessus du débouché d'un
passage d'eau anonyme.
UTM : 31
T 553566 4905239
Entre une contre-rive
naturellement paysagée
et un haut mur
de soutènement ,
l'ancienne ligne de
chemin de fer
continue à sautiller des aqueduc s
UTM : 31
T 553682 4905350
inconnus du cadastre
et des randonneurs pressés.
De temps à autre, une de ces galerie s
abrite un cours d'eau porté sur le cadastre
napoléonien
UTM : 31
T 553742 4905345
comme ici le ravin
d'Arpaon .
Entre les panonceau x
du Parc
National des Cévennes
et les bases de poteaux télégraphiques
la voie déferrée passe de tranchée
en balcon
et poursuit
son jeu
de
saute-
ravin s.
UTM : 31
T 553960 4905401
Face au col de
l'Agulharon ,
les trains amorçaient une
courbe
au cours de laquelle il s'engageaient sur un pont maçonné
à deux arches
UTM : 31
T 554019 4905445
puis,
dans la
continuité de la courbe
- aujourd'hui interdite
aux véhicules
motorisés -
sur un second ouvrage
dressé sur le ruisseau de Peyrouse .
UTM : 31
T 554103 4905451
Les passages d'eau
s'enchaînent
au-travers
d'aqueducs dont la taille de l'entrée
n'augure pas toujours
UTM
: 31 T 554148 4905423
de celle de la sortie .
La voie en corniche
et
sa rambarde
privée de garde-corps
laissent s'écouler
dans
des aqueduc s
voûté s
UTM
: 31 T 554177 4905397
les eaux
de deux
ravins
anonymes.
UTM
: 31 T 554255 4905337
Les convois en provenance de Florac
s'engouffraient bientôt
dans la galerie
UTM
: 31 T 554264 4905333
du
tunnel de Fontaine .
L'ouvrage, malgré sa faible longueur :
38 mètres, n'est pas dépourvu de refuge .
La voûte en
pierre,
inattentive à garder tous ses éléments,
confie
rapidement la voie
à la voûte céleste,
réputée plus fiable sur le court terme.
UTM
: 31 T 554305 4905316
Dos à
l'ouvrage,
l'ancienne plate-forme ferroviaire se glisse entre une modeste contre-rive
et les corbeaux
servant à
l'encrage des garde-fous manquants.
D'aqueduc
UTM
: 31 T 554320 4905316
en
tranchée
et de tranchée
en aqueduc
voûté,
UTM
: 31 T 554375 4905295
effondré,
la voie
déferrée
reste
empruntée par
les nombreux randonneurs
du GR
70
UTM
: 31 T 554459 4905260
et
du chemin de Stevenson .
La ligne de chemin de fer
de Sainte-Cécile d'Andorge à Florac
fut exploitée de 1909 à 1968.
UTM
: 31 T 554462 4905257
En 1909, de nombreuses finitions restaient à faire :
tranchées pour
l'écoulement des eaux,
barrières de passage à niveau
pose de garde-fous sur les viaducs.
Garde-fous qui avaient commencé à perdre des
éléments avant la fermeture de la
ligne et
qui disparurent entièrement après comme ici sur
l'arche du pont du ruisseau
de la
Fontaine .
UTM
: 31 T 554526 4905197
La voie en courbe
s'oriente au sud
à flanc
de
la Montagne du
Bougès,
300 mètres au-dessous du hameau éponyme.
La
ligne a été
totalement construite à main d'hommes, avec pelles, pioches
UTM
: 31 T 554550 4905066
et parfois de
bâtons de dynamite.
De son ouverture
à
sa fermeture,
UTM
: 31 T 554566 4904971
la
ligne fut
exploitée par les CFD
(CéFéDé pour les intimes).
L'arche par laquelle
Photo
Beyer-Garrat
les eaux de ruissellement plongent dans la
Mimente,
se trouve aujourd'hui masquée par la
végétation.
La voie doit
encore
s'engager
au-dessus d'un ru anonyme
UTM : 31
T 554548 4905070
avant de pénétrer
dans la galerie
UTM : 31
T 554537 4904892
en courbe
du tunnel de Bougès .
L'ouvrage
de 92 mètres
recrache la voie
UTM : 31
T 554548 4904813
en surplomb de la
rivière .
Dos au
tunnel,
les convois s'en allaient sautiller
un aqueduc
voûté
dont les eaux
gagnent la Mimente sous une large
arche .
UTM : 31
T 554604 4904751
Le mur de soutènement soutenait aussi, indirectement, un
poteau
télégraphique.
La vallée de la
Mimente s'encaisse entre
les schistes du Bougès et
ceux des reliefs du plan de Fontmort et du can de Tardonnenche.
Cet axe historique de
communication entre
les Cévennes des
Serres et des valats et le pied des Causses, est actuellement
marqué
par la route nationale N° 106, voie de desserte
principale du Parc.
Vallée éminemment cévenole, elle
offre,
dans un encaissement
progressif, depuis le col de Perjuret jusqu’au
débouché sur le
bassin de Florac, des paysages de versants boisés
dominés par
des escarpements de schistes.
Ses anciennes
châtaigneraies sont
mêlées de boisements de hêtre puis de
chêne.
Des villages et hameaux bien groupés et bâtis de
schistes sont
installés, essentiellement à l'adret, sur les
pentes qui dominent la
route nationale.
UTM : 31
T 554620 4904711
De petites prairies
s'étagent sous
ces implantations bâties. Les châtaigneraies
couvrent la majeure
partie des versants alentour.
Les bouches d'aqueduc
n'apparaissent pas spontanément
aux yeux des randonneurs qui ignorent parfois se trouver sur une
ancienne voie
ferrée .
Pourtant, sous la piste actuelle,
les galerie s
en pierre
sont nombreuses
et si bien cachées qu'elles en deviennent
innombrables.
UTM : 31
T 554642 4904610
Une traverse transformée en banc de fortune ne
renseigne que le
promeneur déjà averti sur la nature
antérieure de la voie.
En tranchée
et en courbe
la plate-forme
déferrée
poursuit
UTM : 31
T 554751 4904563
dans un environnement
uniforme.
Le plan Freycinet avait envisagé une ligne à voie
normale prolongeant
celle d'Alès à Anduze jusqu'à Millau.
Une antenne aurait alors rallié Florac par la
Vallée Française et les
Gorges de la Jonte.
UTM : 31
T 554855 4904479
La compagnie du PLM qui exploitait déjà les
lignes du Gard et des
Cévennes, refusa la concession d'une ligne à
faible rentabilité.
C'est pourquoi il fut étudié puis
réalisé une voie métrique entre le
réseau PLM transitant par Sainte-Cécile-d'Andorge
et la sous-préfecture
de Florac.
Cette voie métrique, est aujourd'hui parcourue par le
GR 70, chemin de
Stevenson.
UTM : 31
T 554874 4904429
Elle l'est aussi
par le PR du sentier du Moulin de Bougès qui
propose une
boucle au départ de Saint-Julien-d'Arpaon.
A l'issue de sa partie montagneuse, le PR ramène
ses emprunteurs à leur
point de départ par la voie déferrée.
En surplomb de l'ancien
Moulin de
Bougès,
UTM : 31
T 554890 4904375
l'ancienne ligne de
chemin de fer
poursuit au sud-est
où elle serpente
au gré des sinuosités
de la rivière.
Pour sortir
de la monotonie
UTM : 31
T 555030 4904203
des aqueduc s
qu'elle sautille,
la voie ,
au sortir d'une tranchée ,
s'engage sur un pont
à deux arches ,
édifié
UTM : 31
T 555005
4904027
au-dessus
du
ruisseau de
Véluge .
Ce cours d'eau fait frontière
entre les communes de Saint-Julien-d'Arpaon
et de
Cassagnas.
A son ouverture, en 1909,
trois* trains mixtes - voyageurs et marchandises -
*2 ou 3 ?
tractés par des machines à vapeur
UTM : 31
T 555124 4903838
parcouraient chaque jour
les
49 kilomètres de
la ligne
en
quelque 2 heures 30.
La prolongation de la ligne
de Florac à Mende fut envisagée
mais resta à l'état de projet.
Ce n'est qu'en 1935
UTM : 31
T 555285 4903715
que les voyageurs
- principalement des
mineurs du
bassin des Cévennes résidant dans la
vallée, des agriculteurs partis
vendre leurs produits au marché de La Grand-Combe, des
enfants de
colonies de vacances et des floracois rejoignant le PLM à
Sainte-Cécile-d'Andorge -
purent
profiter des
autorails Dedion ND 201 et 202.
En
1947 et 1950 les
Dedion-Bouton 204 et 205 renforcent le parc des autorails CFD
de la
ligne.
La voie
déferrée
sautille un aqueduc
voûté ,
UTM : 31
T 555396 4903571
se glisse
entre les parois d'une courte
tranchée
puis ouvre une fenêtre sur la Mimente et sur la
Nationale 106.
Une courbe
sur la droite rapprochait alors les trains de la nationale.
"Attention
traversée de route"
En 1965, un voyageur parti de Florac à
6 h 55
parvenaient devant l'abri
de quai
de la halte
des
Crozes
à 7 h 15.
UTM : 31
T 555587 4903359
↑ Cassagnes (Gare) 3,4
km
Saint-Julien d'Arpaon 4,5 km →
La
croisée de la N 107 bis ,
actuelle N 106 (aujourd'hui déviée)
UTM : 31
T 555581 4903326
s'effectuait à l'angle de la maisonnette
de garde-barrière faisant office de halte.
Les convois repartaient, sur une plate-forme disparue sous le goudron , en
direction de la gare de
Cassagnas-Barre.
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