Un
pourvoi en cassation, du 16 juin 1922,
nous éclaire sur le personnel en place à cette
époque à la gare
de
Saint-Julien-d'Arpaon et sur les conséquences
qui en découlent.
La décision ministérielle du 1er juillet 1920,
n'autorise la fermeture,
le dimanche,
des gares gérées par un seul
agent que sous la réserve que ces gares
fonctionneront comme
arrêts
pour le service des voyageurs, bagages et chiens accompagnés.
L'article 16, du
décret du 11 novembre 1917,
qui exige que les gares soient éclairées la nuit
pendant le service,
s'applique aux gares
fermées le
dimanche, mais fonctionnant néanmoins comme
arrêt pour certains trains, pendant que ces trains y sont
arrêtés.
L'inspecteur de la compagnie
de chemin de fer, qui n'a pas assuré l'exécution
des prescriptions de
ce
décret, est à bon droit
déclaré responsable, à titre de
co-auteur, de
l'accident dont a été victime une voyageuse qui,
le 25 septembre 1921,
vers 23 heures, à la gare de
Saint-Julien-d'Arpaon,
descendue d'un wagon, en
tirait ses bagages dans l'obscurité, ayant un pied
à terre, l'autre sur
le
marchepied, et qui, surprise par un mouvement inattendu du train, a
glissé sous
les roues et a été
écrasée...
reste attachée à la plate-forme
ferroviaire désaffectée.
Les silhouettes sombres de ruines imposantes, dominent les
maisons, plaquées contre la roche,
tout au long du chemin :
Ce
sont les vestiges d'un puissant castel
dont le temps, ce grand
sculpteur, nivelle peu à peu les assises épargnées par le vandalisme
des hommes ; pittoresques ruines qui éveillent dans l'esprit bien
des
épisodes sanglants et des légendes merveilleuses, mais qui les
contera ?
Un chemin, à main gauche, grimpe précisément au
village de
Saint-Julien-d'Arpaon.
invite à respecter la réglementation, ici, en vigeur.
Gaël Barrera, au
cours de son échappée solitaire dans les Cévennes, sur la route de
Stevenson, a percé certains traits du caractère de la Mimente.
En matière de labeur, les pionniers de la Mimente valent bien ceux du
Mississipi, les chaînes en moins.
Continuant sur la piste, je jette un
œil sur la rivière. De la charpie !
En une nuit, la grande sœur du
Tarnon s'est muée en rouleau compresseur, pliant, fracassant tout sur
son passage. L'eau a livré bataille.
Dans le lit, des troncs de quinze
mètres forment de part et d'autre des barricades infranchissables.
Gisant dans le courant, les arbres
sont nus, flagellés, laminés, roués de coups. Du travail de pros, un
travail de castor américains avec des moyens chinois, engagés sur un
chantier "kolossal".
Cette Cie qui exploite un réseau d’intérêt général dit du "Vivarais-Lozère", traversant
tout ou partie des départements de l'Ardèche, de la Haute-Loire, du
Gard et de la Lozère, a, de bonne heure et parmi les premières en
France, employé des locomotives Mallet.
Ses lignes sont très dures, avec des rampes de 32 mm. et des courbes de 100 m. de rayon...
Pour le service des lignes à plus faible trafic, la Cie fit construire, en 1908, par la Société Alsacienne, 5 machines type 1.2 + 2, nos 321-325, notablement moins puissantes que les précédentes.
Ces
locomotives, affectées présentement à la ligne de Sainte-Cécile
d’Andorge à Florac, remorquent 80 T. à 20/25 Km/h. sur rampes de 32 mm.
Ce
sont les seules Mallet françaises à voie métrique ayant un bissel à l'AV.
Ces
propositions ont été
acceptées par la
Compagnie, saufen
ce qui concernel'arrêt des Crozes dont l'utilité ne lui semble pas dès à présent
démontrée...
Le Service du
Contrôle estimeque l'arrêt des Crozes est justifié tant
parl'existence
d'intérêts à desservir
que par ce fait qu'il serait établi entre les deux
stations de St-Julien-d'Arpaon et de Cassagnas dont la distance
(7 k. 500) est excessive.
L'arrêt et le redémarrage d'un train à vapeur prend du temps. C'est
pourquoi, jusqu'en
1935, les 4 arrêts prévus à l'ouverture de la ligne étaient en
réalité des arrêts facultatifs.
Arrêt facultatif ouvert seulement au service des voyageurs avec
bagages et chiens.
Pendant
le jour, les trains ne s'y arrêtent que :
1° Pour y prendre les
voyageurs qui, rapprochés du poteau indicateur de l'arrêt, auront fait
comprendre visiblement au mécanicien leur intention de monter ;
2°
Pour y laisser les voyageurs qui auront, à la station précédente,
prévenu le Chef de train de leur intention de descendre à l'arrêt.
Pendant la nuit ou en temps de brouillard,
l'arrêt prévu est toujours
observé.
L'enregistrement des bagages et des chiens
est fait par le
Chef de train. - Au départ, les voyageurs doivent présenter au
fourgon
les bagages et chiens qu'ils ont à enregistrer.
- A l'arrivée, les colis
et chiens sont remis aux voyageurs par les agents des trains contre
présentation du bulletin.
- Au départ comme à l'arrivée, les
voyageurs
sont tenus de prêter leur concours au chef de train pour le chargement
de leurs colis.
Ce cours d'eau
faisait frontière
entre les communes de Saint-Julien-d'Arpaon*
*aujourd'hui "Cans-et-Cévennes"
et de
Cassagnas.
1946
Au Comité des
Usagers des Chemins de fer de l'arrondissement de Béziers, la mise en
service d'autorails,
dès 1935, sur la ligne du CFD Lozère, était
citée en exemple :
Souhaitons qu'on ne parle plus de la fermeture de la ligne de la
Bastide-Mende, mais plutôt de l'amélioration du service, d'une
exploitation plus rationnelle. Il est inadmissible qu'un train mette
plus de trois heures pour parcourir 50 kilomètres...
Pourquoi un autorail, comme entre Florac et Sainte-Cécile, ne serait-il pas mis en service pour le transport rapide des voyageurs
et des bagages, laissant le train actuel, tout poussif parce que trop
chargé, remorquer les marchandises seulement ?
Le papier du journal, qui
a pu parfois être associé à une partie de la
résolution du problème, ne dit pas comment "faisaient" jusque là les voyageurs pris d'une envie pressante.
Un arrêt
dit des Crozes, au quartier du
Pont-des-Crozes, commune de Cassagnas, à gauche de la ligne, au point
kilométrique 12k 270, ouvert au service des voyageurs,
bagages et chiens accompagnés, desservi par une avenue d'accès de 3m de
largeur, se détachant de de la route
N 107 (bis) et aboutissant au quai de l'arrêt.