Vol postal
Draguignan 20 novembre.
Le receveur des postes à Seillans a constaté, hier, la disparition
d'une somme de 40,000 fr., adressée de Paris, par la Société
Générale, à
M. Anglade, entrepreneur de la
nouvelle voie ferrée de Seillans à
Fayence.
Cette somme était renfermée, avec six autres paquets, dans un sac qui
est arrivé intact à Seillans.
Par suite, le vol qui a dû être commis avant le départ de Paris, n'a
été découvert que sur la réception d'une lettre d'avis.
Draguignan 20 janvier.
Il y a quatre ans environ, la
Société Générale avait envoyé 40,000 francs à M. Anglade, entrepreneur
des
chemins de fer du Sud, à Seillans, département du Var.
La somme avait été volée dans les
bureaux de poste de la localité...
Le
8 mai, à 10 heures du matin,
il sera procédé, en séance publique, à Draguignan, hôtel des Postes,
à l'adjudication de l'entreprise de transport de
dépêches à exécuter en voiture
de Seillans-gare au bureau...
Nous empruntons au Crédit National
les renseignements suivants, concernant cette entreprise :
On nous a dit, écrit et imprimé que cette affaire n'était pas née
viable...
Les divers articles que nous avons publiés
sur ce chemin de fer économique
ont été l'objet du meilleur accueil de la part des habitants de la
contrée. - Il n'est pas douteux, en effet, que l'établissement
pour le
compte du département et des communes intéressées d'un tramway agricole à vapeur, circulant
entre Seillans et Fréjus,
et
cela en empruntant les routes existantes, serait l'exécution d'un
projet très viable, répondant suffisamment aux besoins des populations
de la contrée ; et que, de plus, à 30.000 fr. environ par
kilomètre,
matériel compris, au lieu de 70.000 prévus par les représentants de la
Compagnie, le rendement serait plus rémunérateur, à égalité de transit,
par kilomètre.
C'est
donc, croyons-nous, à ce dernier système des chemins de fer économiques
établis sur l'accotement des routes que devra s'arrêter, selon toute
probabilité, le choix du conseil d'administration, soucieux des vrais
intérêts des actionnaires, d'accord avec les honorables membres
composant la commission départementale...
En 1906
il n'est plus question de tramway
agricole à vapeur, circulant entre Seillans et Fréjus, mais d'un chemin de fer de Fréjus
à Fayence.
M. Renard, conseiller général du Var,
canton de Fayence, proteste
énergiquement contre la non incorporation de la ligne Fréjus-Fayence
dans le projet du réseau des lignes à exécuter. Il rappelle les
promesses antérieures faites à ce sujet par le conseil général et
regrette qu'on les ait oubliées. Il
défend énergiquement les intérêts du canton de Fayence
UTM :32 T 311643
4833554
et déclare qu'il
ne votera aucune autre ligne si l'on ne construit pas celle de Fréjus-Fayence. M. le
sénateur Sigallas déclare qu'il n'a jamais été opposé à cette ligne ou
à celle de Fréjus-Montauroux, mais que c'est le désaccord qui existe
entre les communes du canton de Fayence
et de Fréjus qui a fait que cette ligne ne s'est jamais présentée
nettement devant le conseil général.
la route départementale n° 20 était la seule voie de communication qui reliaitDraguignan
et Grasse.
Des
rampes ardues en rendent le parcours difficile, malgré les
rectifications dont elle a été l'objet, et qui grèvent, chaque année,
le budget de dépenses considérables.
Une charrette, attelée de plusieurs
colliers, met trois jours pour
parcourir cette distance.
Le transport de la tonne de marchandises, dans ces conditions, coûte
environ trente francs. Par le
chemin de fer, la même tonne de marchandises fera le trajet en
une heure et demie ;
elle paiera 5 francs
60 centimes. L'expéditeur réalisera
donc une économie de 24 francs 40 centimes par tonne.
Quel immense bienfait pour les parfumeries et autres usines, dont les
produits ont porté, dans le monde entier, le nom et assis la réputation
de notre opulente voisine la ville de Grasse.
La plate-forme
ferroviaire a bordé la départementale 19 en deux temps : de 1890 à 1895
et de 1938 à
nos jours. Dans l'intervalle, la route était nommée "Chemin de Grande Communication
n° 119".
L'accotement de la petite route panneautée "Ancienne Voie Ferrée"
abrite, "à l'insu de son plein gré", l'arrêt de car du Peyron de la ligne 3002 du réseau de
transport régional Zou.
On nous prie d'insérer:
La Compagnie des Chemins de fer du
Sud de la France a sollicité et obtenu, ces jours-derniers,
l'autorisation de supprimer, cinq jours par semaine,
sur
le tronçon Draguignan-Grasse,
les trains n° 15 et 41, partant
respectivement de Draguignan à 8 h. 41 du matin, et de Grasse, à
midi42.
Que les nombreuses populations intéressées se souviennent du désarroi
et de l'immense préjudice que causa la suppression de ces deux trains
pendant les quelques semaines qui suivirent la grève des cheminots.
Que
les conseils municipaux des communes lésées agissent sans retard pour
obtenir le maintien du statu quo, car notre contrée est déjà
suffisamment éprouvée par le manque successif de récoltes, et la gêner
dans ses usages, en laissant supprimer une part de ses commodités,
serait un crime inexcusable.
En décembre 1946, date de la photo aérienne, la ligne Central-Var ne reliait plus que
Meyrargues à Tanneron et s'apprêtait à entamer ses trois dernières années de vie.
1855, 25 ans
avant le chemin de fer. On écrit de Fayence (Var) :
Dimanche 4 février, à six heures et demie du soir, on fut tout à coup
étonné de voir, non loin de la rivière de
Camandre,
une lumière emportée
dans une direction opposée à celle de la route, et plusieurs autres
lumières se dirigeant de ce côté. On comprit de suite qu'une voiture
était en danger de se perdre et une trentaine de personnes partirent
aussitôt de Fayence au pas de
course.
Elles apprirent bientôt que le courrier qui porte les dépêches de
Draguignan à Grasse avait eu la témérité de s'engager dans la rivière,
malgré la grande crue des eaux occasionnée par une pluie torrentielle,
et qu'il avait couru le plus grand danger...
alimentaient la grande roue à augets
et la roue à cuillères, de deux moulins, reconvertis en EcoMusée.
Situé
le long d'une petite rivière, dans un grand jardin, deux vieux moulins
à eaux et leurs dépendances abritent de véritables trésors : Une roue à cuillères du
XIIIème siècle, une grande roue à augets, un tribullum, un puits à noria, des chapelles à huile, un canal d'amenée, un puits…
ville-fayence.fr
Soixante mètres au sud, sud-est,
au lieu-dit "le Pavillon",
la plate-forme ferroviaire,
L'information
à retenir est qu'à cette date des autorails circulaient sur le secteur
de ligne encore en exploitation ; ce qui explique probablement
l'ouverture tardive de plusieurs des haltes précédemment rencontrées.
Cour de la gare
En 1922,
l'entrepreneur J. H. Pelassy, transportait, tous les jours,
dépêches et voyageurs en camionnette (automobile) de Mons, départ
à 6 heures, à la gare de Fayence, arrivée 6 h. 30.
Départ de la gare de Fayence à
17 heures 30, arrivée à Mons, 18 heures 30.