Le départ pris comme prévu à 4 heures
d'Annonay permet de bénéficier d'une route
dégagée jusqu'à
Thonon. Les 12 participants cyclotouristes
annonéens et les 4
accompagnateurs,
se regroupent dans la cours de l'hôtel où ont
dormis les premiers arrivés. La veille !
La fluidité de la circulation de nuit nous a permis de
prendre
une légère avance mise de suite à
profil pour un
départ anticipé.
La petite troupe s'ébranle donc
à 8 heures 48 derrière le gentil organisateur.
Où vous allez ? demande un cycliste qui souhaite se joindre
à nous pour
une promenade de milieu de semaine.
- A Venise.
Nos routes divergent là !
La montée le long de la Dranse est
très belle.
Dans les gorges encaissées on peut
admirer de nombreux rafteurs. Il fait chaud et ça donne
envie à
quelques uns.
Abondance abonde de chalets savoyards
typiques
tous plus pimpants les uns que les autres.
Leurs propriétaires s'appliquent
à les décorer de fleurs multicolores pour
rivaliser dans un virtuel concours de beauté. Jean-Paul
abonde dans
leur sens.
La route poursuit une montée gentille
jusqu'à la frontière située
aprés la
touristique station de Châtel où c'est jour de
marché.
Midi 24 au coucou de la douane, on passe en
Suisse en franchissant le
Pas
de
Morgins.
1369 mètres pour la France et 1382
mètres pour la Suisse !
Première singularité, nous n'avons pas le
même point zéro.
Après un grande et
forte descente sur Monthey et la haute
vallée du Rhône, nous prenons une petite route
parallèle à la nationale,
côté rive droite.
Les estomacs crient famine dans un pays où la
discrétion se veut une religion. On stoppe de suite.
Nous sommes à Dorénaz, juste avant Martigny et il
est
à 13h29.
Après le repas,
le parcours nous fait découvrir
les vignobles suisses en terrasses,
sans toutefois
nous laisser le choix
des dégustations.
Il reste encore beaucoup de route
à parcourir.
On traverse Sion, ville deux fois millénaire.
Jean-Paul
Faure nous fait admirer les pitons rocailleux de Valère et
de
Tourbillon, tous deux coiffés de forteresses
épiscopales.
On rattrape la pluie à la sortie de Sion.
La route poisse
après la sécheresse. Les maillots se
crépissent de boues mazoutées.
Le
reste du parcours revêt peu intérêt. On
avale les
50 kilomètres restants
le plus vite possible dans un flot ininterrompu de voitures et de
poids-lourds.
L'Hôtel du Simplon se livre enfin
à nous après quelques détours et
péripéties dans Brig.
Après la lessive et le repas, la nuit réparatrice
sera appréciée de
tous.
Un
compte-rendu de la journée est rédigé
chaque soir et mis en ligne dès que possible. Ces
commentaires servent
de base à la rédaction de cette page et des 9 qui
suivent.