La
Fatarella,
village de 1200 âmes, voisin de la vallée de
l'Ebre sera
le point de départ d'une nouvelle chasse aux cols en boucle
sur
des terres catalanes.
Sur la TV 7331 en direction de Gandesa, le
Coll de Capllarg
récompense l'initiative plus que l'effort.
Un demi-tour s'impose pour un retour en arrière de quelque
400 mètres
afin
de bifurquer, à main droite, sur un chemin
d’honnête
facture, mais
non balisé.
Chaque carrefour exige réflexion. Dans cette
région de basse montagne les cols géographiques
pullulent
et aiment se nicher aux intersections.
D'où de nombreuses photos sans légende.
Je
ne situe le Coll de
Dovies qu'a
posteriori, par rapport au suivant,
auquel on accède par un des deux chemins,
au choix.
Le Coll
de Canyerets
présente des caractéristiques plus
marquées. C'est
là que je prévois de perdre de l'altitude par un
chemin
prévu sinueux
dont
il faut savoir user sans abuser. La
poursuite du parcours exige de ne pas succomber à la
tentation de
descendre dans la vallée.
La poursuite du parcours exige aussi de ne pas manquer une bifurcation
vers le Coll de la Vall
de Caeta, faute d'errer dans un dédale
d'ex-chemins
dont
je soupçonne l'asphaltage d'origine
nucléaire. Je dois être entré dans le
champ de dissémination des taxes
de la centrale électrique d'Ascó.
Sinon, après avoir rejoint la C-12B, l'avoir
empruntée dans le bon sens, il faut remonter vers le Coll de la
Vall de Caeta.
La route franchit le Coll
de les Camposines peu après la borne du
kilomètre 2.
Le carrefour du chemin du
Coll de la Casa,
sur la gauche, arbore différents panneaux dont
celui de l'ermitage de
Sant Bartomeu, tout proche.
L'ermitage, un peu en retrait du CV, jouxte
un mémorial aux victimes de la Bataille de l'Ebre lors de la
Guerre Civile espagnole.
Le Coll
de la Casa
domine ces deux édifices.
Par la C-12B, et de nouveau le Coll
de les Camposines,
je reprends ma boucle quelques mètres avant le
kilomètre
7. A main gauche, une route (que l'on peut confondre avec un
tronçon abandonné de l'ancienne
"comarcale"),
grimpe en direction de la montagne et de la Fatarella.
Selon
les cartes consultées,
ICC
1/50 000ème
on franchit le Coll de
Lacàs à la première
bifurcation d'importance,
ou, beaucoup plus loin.
ICC
1/10 000ème
Il
y a assurément deux Cols de
Lacàs,
tout comme en France il y a, par exemple, deux cols de l'Emportadou...
Il n'y a qu'un coll de
Besida, d'après ma carte... mais aussi un coll de Vall de Besida,
plus connu, et que j'aurais déjà franchi, aux
dires d'un autochtone cyclomotorisé.
Coll
de Besida
Il est certain que je me trouve sur le parcours et que je franchis tous
les cols mentionnés
et même les autres.
Je m'en tiendrai là.
L'itinéraire
surplombe la vallée de l'Ebre où fume la
cheminée de la centrale atomique d'Ascó.
Il est une bifurcation à 360° et
à
ne pas manquer.
Un carrefour, cette fois absent de la carte, exige de
monter
en direction d'une propriété bâtie.
Les retombées d'Ascó
se sont-elles arrêtées à une
frontière de territoire municipal ? Le chemin, ici,
est resté dans son jus.
Du
coup, le Coll
d'Hospitals fait pâle
figure.
Le temps se serait-il tout bonnement arrêté
lui-même ?
La Fatarella
apparaît soudain, preuve du bon suivi de mon
itinéraire.
D'autres boucles sont possibles dans la région. Les cols
poussent volontiers au milieu des oliviers,
des amandiers, des noisetiers et des vignes. La faiblesse des altitudes
doit rendre possible la randonnée en toute saison.