A 8 heures 30.- Aubade aux
habitants.
De 9 h. à 10 h. 30.- JEUX
DIVERS : Courses en sac, Jeu de la
cruche, Jeu de la poêle, etc.,
etc., - PRIX DIVERS.
A
11 heures. - Apéritif Concert.
A 14 heures. - BAL CHAMPÊTRE Programme des
Danses exécutées de 14 heures à I7 heures.
- PREMIERE SERIE - Polka des Baladeurs,
Polka ; Saute Marquise, Scottich ; Pour avoir
la Fille, Mazurka ; Amours envolés, Valse ; Le
Rendez-vous des Amoureux. Quadrille, etc., etc. De
17 heures à 18 heures.
- CONCERT, par la Musique de l'Harmonie des
"Enfants Castrais".
A 18 heures 15. - Apéritif Concert.
De 20 heures à 21 heures.
- Concert
par la Musique des "ENFANTS CASTRAIS".
A 21
heures. - Illumination des Jardins. Triple Feu de
joie et embrasement de la montagne de Rolland.
REPRISE DU BAL
P.S. — Les danses usagées du
pays ne seront négligées sous aucun point.
Les
jeunes gens désireux de prendre
part aux divers jeux sont priés
de se faire inscrire à
la gare de
Laparayrié-Beaudécamy. A l'occasion de
la fête de Laparayrié-Beaudécamy la
Compagnie des Chemins de Fer Départementaux du
Tarn mettra en
circulation le Dimanche 11 Août 1912
les trains supplémentaires suivants...
Cette fête
qui attire tous les ans un
nombreux public aura lieu cette année le
Dimanche 10 Août.
La Commission désireuse de faire
toujours mieux, inaugure pour
cette fête dans ce cadre
naturel et merveilleux qu'est
Laparayrié, un Théâtre de Verdure : elle
s'est
assurée à cet effet le gracieux concours du Groupe Dramatique et
de
l'Harmonie "Les Enfants Castrais".
Ci-dessous programme de la fête...
Théâtre de Verdure ; Programme : 1° Cherbourg,
(Marche) Harmonie.
2° Bloomfield and Cie . . (pièce en un
acte.
3- O Bellos Mountagnos,
Harmonie. (Fantaiste pour
piston).
4° Le Charlatan, (Bouffonnerie).
5°
Sympathie, (Grande Valse) Harmonie.
6° La Parayrié, 5 minutes
d'arrêt, buffet, (Revue locale en un acte)...
à 20 h. 30 : Illumination de
la gare et des jardins...
Le public pourra utiliser pour
le retour vers Castres, le train N° 6 bis
figurant sur l'horaire régulier de la Cie des
Chemins de fer Départementaux
du Tarn ; ce train partant de Laparayré-Beaudécamy à
22 h. 43 et arrivant à Castres à 23 h. 38.
Mais qu'est-ce qui peut attirer les foules, année après année, ici,
au milieu de nulle part ?
La
Parayrié-Beaudécamy PK 22 (280 m. 05 d'altitude) gare fleurie
munie d'un
buffet-hôtel établi au croisement du train montant
avec le train
descendant.
Primé au concours T.C.F., 1911.
Le barrage que l'on construit en amont complètera cet
agréable rendez-vous de pêche.
En 1905, le
train parti de Castres-Midi à 7 heures du matin, ne s'arrêtait
pas au PK 21,7, à
l'emplacement de la
future halte de Lapararié-Beaudecamy ;
l'embranchement de Brassac n'étant pas
encore en service.
Le train était direct de la halte de Lacrouzette-Provenquière à
la gare de Vabre.
A partir du 4
avril 1906, le train de 7 heures était attendu à la halte
de Lapararié-Beaudecamy
à 8 heures 08.
Vabre
UN NOYÉ.
En face la gare de Laparayré,
pour traverser la
rivière l'Agoût, les habitants des hameaux de la rive
opposée ont installé, sur deux câbles
reliant les deux rives, un
système de bac à roulettes, où une ou deux personnes peuvent assez
facilement opérer ce passage.
Dans
l'après-midi d'avant-hier, cinq ouvriers, après avoir pris leur goûter,
eurent la fâcheuse imprudence de vouloir passer tous ensemble sur
l'autre rive ; mais, sous leur poids, les piquets retenant les câbles
cédèrent, et l'appareil et les cinq ouvriers qui le montaient furent
précipités dans la rivière.
Témoins de
l'accident, le personnel d'un train de bois,
garé non loin, se précipita au secours des victimes ; quatre d'entre
elles furent retirées de l'eau sans trop de mal ; mais la cinquième, un
jeune homme de 19 ans, Louis Corbière, du Pradel, ne put être
sauvé; malgré d'actives recherches son cadavre n'a pas encore été
trouvé.
Lorsque les journaux parlent de "la gare" de Laparayré-Beaudecamy (sous diverses
orthographes), ce n'est pas
tant de l'abri en brique de la
halte mais d'un ensemble comprenant
le "buffet" voisin :
Michel Viers, passionné des chemins
de fer et particulièrement de la ligne du petit train de Lacaune
nous a raconté l'histoire de cet endroit si typique qu'était le buffet de Laparayrié Beaudécamy...
L'arrivée
du petit train dans notre
montagne, reliant Castres à Murat
(petit train parce que les rails ont
un faible écartement d'un mètre pour permettre aux voies de cheminer
facilement dans les zones
montagneuses, contrairement aux grandes lignes dont l'écartement normal
est de 1.43 mètres) a bouleversé la vie des habitants et facilité bien
des déplacements : les gens de la montagne descendent à la
ville… et vice versa.
Le petit train passe
devant une grange,
dont le propriétaire M. Raoul
Rouanet a l'idée d'en faire en
1908 une halte café buvette,
à
l'emplacement bien stratégique de la
bifurcation qui menait vers Vabre
ou Brassac.
Une convention avec la Compagnie des Chemins de Fer Départementaux du
Tarn est signée le 16 novembre 1908,
autorisant à M. Rouanet un accès
direct du bâtiment vers la station, contre la somme
d'un franc par an.
Les voyageurs, bien souvent des pêcheurs
ou des promeneurs pouvaient se
désaltérer et passer un petit moment dans ce lieu de verdure qu'est le
Buffet de Laparayrié-Beaudécamy et qui devint vite un
lieu de promenade réputé et incontournable durant plusieurs années.
A 1 kil. de cette station, nous
arrivons à l'endroit de la ligne
où la nature présentait
le plus d'obstacles à vaincre.
C'est vers cet endroit que le train repartait, et
plus précisément, selon les cas, vers la halte de Lusières, sur
l'embranchement de Brassac, ou vers la gare de Vabre sur la ligne de
Murat.
Certains trains s'arrêtaient sur le lieu même de l'embranchement, au
Bouissas, pour y transférer des wagons ou pour "transvaser" des
voyageurs.
1939
SPORTS
NAUTIQUES
CROISIÈRE DE PENTECOTE. La section Languedoc du C. C. F.,
organise pour le 28 et 29 mai, la descente
des gorges de l'Agout, chef de croisière, docteur Bernard. Le
programme est le suivant : Dimanche 28 mai : Rendez-vous à Castres, à 7 heures, devant la gare du
chemin de fer départemental; départ 7 h. 23,
arrivée à la station de la Parayrié,
à 8 heures ; départ de la croisière, 8 h. 30
(18 kilomètres au total) ;
repas à la Cazalie : Vivres tirés du sac; arrivée à Roquecourbe
vers
16 heures ; excursion touristique au plateau du Sidobre;
repas amical à
Roquecourbe.
De savantes personnes, membres de la Société d'histoire naturelle de Toulouse, dans un
tout autre but, fréquentaient l'endroit : La
foliation du schiste à séricite ne coïncide pas
obligatoirement avec les plans de recristallisations du micaschiste
oligoclasique, à cent mètres à l'Est de la petite
gare de Laparayrié, dans le talus de
la voie de chemin de fer, les deux plans de schistosité apparaissent
simultanément
sur la même roche. Le pendage-schiste à séricite
est de 80 degrés vers l'Ouest; le pendage micaschiste
oligoclasique de 50 degrés vers le Nord-Ouest. En plaque mince,
on peut facilement vérifier l'existence de ces deux directions
de plans. Ceci nous montre que le métamorphisme de contact est
capable de masquer la schistosité de la roche encaissante.
Jusque là, aucun
voyageur ou cheminot ne s'était avancé à le dire. Il s'en fallut
d'ailleurs de peu que ces observations n'aient jamais pu être faites.
L'avant-projet
prévoyait,de
Provinquières à Beaudécamy,
"l'emprunt du chemin de grande communication n° 55qui
n'a pas été construit."
Parmi les lacunes de cette route
figurait le pont de Bézergues
qui n'a été édifié qu'en 1951.
C'est donc en fond de vallée
que le chemin de fer
s'est déployé,
profitant moins d'une douzaine d'année de la vue sur l'ouvrage routier.
Les ouvrages les plus importants des quatre premiers
lots sont : le pont de Roquecourbe, les viaducs de Beaudecamy, des Labans et du
Bouïssas... Les
fondations du viaduc de Beaudecamy sont en cours d'exécution et elles
présentent quelques difficultés.
Une pile de ce viaduc (la 2e),
construite depuis quelques temps, s'est disloquée sous son propre poids.Cette
situation a déjà fait l'objet d'une discussion au sein du Conseil
général au cours de sa dernière session.
Après
avoir entendu dans ses
explications M. le Directeur de la Compagnie,
le Conseil général décida d'ajourner, au cours de la présente session,
la décision à prendre. La Compagnie ne nous a encore
officiellement
rien fait connaître
sur ses intentions, en ce
qui concerne cette pile, mais en tout état de cause, nous
formulerons
en temps utile nos propositions, afin que le Conseil général puisse
prendre une décision...
Exécution,
des travaux. - Les travaux d'infrastructure sont en pleine
activité de Castres à Vabre.
Sur
le 4° lot, ils ont été attaqués dans le courant du
mois de septembre dernier, mais malheureusement la Compagnie
concessionnaire les poursuit sans tenir aucun compte des
réserves auxquelles M. le Préfet du Tarn a
subordonné sa décision approbative, non plus que des
observations multiples et réitérées du Service du
contrôle.
Des
malfaçons que le Service du contrôle a été
impuissant à prévenir, malgré des avertissements
répétés, et parce que les trois viaducs de
Beaudecamy, du Bouïssas et des Labans, ont été
prévus avec des dimensions transversales plus faibles que celles
qui sont spécifiées par le cahier des charges
annexé à la convention.
Les
viaducs du Bouissas et des Labans sont achevés, celui de Beaudecamy le serait sans
doute, si sa 3e
pile n'avait pas subi de graves avaries, lors du décintrement des
voûtes voisines. Cette pile s'est lézardée sur toutes ses faces et
plusieurs pierres d'angles se sont rompues. Un arrêté de M. le Préfet
en date du 7 juin dernier, a mis la Cie en demeure de la
démolir, ainsi que les voûtes adjacentes.
La Cie ne s'est pas conformée à cette mise en
demeure,
se contentant d'exécuter une sorte de cuirassement de la pile, en fers
et ciment, grâce auquel elle prétend éviter toute expansion ultérieure.
En
admettant même que ses prévisions se réalisent à cet égard, ce que nous
ne croyons pas, un semblable travail ne peut remédier aux tassements
verticaux possibles avec des maçonneries défectueuses et qui
pourraient amener la ruine de l'ouvrage.
Les
ouvrages d'art devront être minutieusement éprouvés, en conformité
d'ailleurs d'un programme d'ensemble qui est actuellement soumis à
l'examen de la Cie, laquelle
a été invitée à faire connaître son avis.
Par suite des abondantes pluies de
cet hiver, le pont de
Beaudécamy
se trouve assez sérieusement menacé.
maquette Rail Miniature Castrais La
pile de l'arche touchant la
commune de Vabre a été en partie désagrégée, à la base, par
le courant qui a enlevé la chaux et quantité de pierres. Si cette pile n'était pas restaurée cet été,
l'arche
pourrait bien finalement s'ébranler et entraîner dans sa
chute le pont tout entier.
perdu dans des broussailles, un repère
du Réseau du nivellement français affiche l'altitude 292.830 mètres. 1904
Une
chute
de 32 mètres. - Jeudi
soir, à sept heures et demie, le nommé Louis
Loup, de Thérondel, venant de chercher du foin au hameau
de Laparayrié, désireux sans doute d'abréger son
chemin, ne trouva rien
de plus pratique que de vouloir passer sur le viaduc du chemin de fer
en construction à Beaudecamy. L'arasement des
culées n'étant pas terminé,
il a été obligé de dételer
sa bête et, malgré les objurgations de sa femme, il a voulu s'engager sur le viaduc, menant
sa jument par la bride ; est-ce par suite de frayeur ou d'un
faux pas ? la bête trébucha et disparut dans
le vide, entraînant son conducteur, tombant dans l'Agoût d'une
hauteur
de 32 mètres environ sur les
enrochements qui entourent la pile en
rivière. Personne n'avait été témoin de l'accident, sauf la
femme Loup
qui se lamentait vainement. A la suite de ses plaintes, un chef de
chantier habitant non loin de là a pu donner l'alarme et prévenir pour
des secours, qui, malheureusement sont restés sans
effet, l'homme et
l'animal étant littéralement broyés.
Vabre
- chemin
de fer de Castres à
Murat. En présence de M. Lemonnier,
ingénieur de la Compagnie des chemins de fer du Tarn, l'entrepreneur du
quatrième lot de la ligne de Castres à
Murat, M. Petit, a procédé au décintrement des trois arches de vingt cinq mètres du
viaduc du Bouissas. L'opération
a parfaitement réussi.
Ligne de
Castres à Murat SECTION DE CASTRES A VABRE
Procès-verbal
de la Commission de
reconnaissance.
La Commission nommée par
décision de
M. le Préfet du Tarn,
en date du 11 mars 1905,
a procédé par
application de l'article 17 du décret du 6 août 1881,
le 21 mars 1905,
à la reconnaissance de la partie de la
ligne de Castres à Murat, comprise entre
Castres et Vabre. Etaient présents : MM. Pélissier,
secrétaire général du Tarn,
présidents ; Clavenad, ingénieur en
chef des ponts et chaussées,
directeur du contrôle des chemins de fer et
tramways départementaux...La commission
a constaté que l'ouverture à l'exploitation
devait, de toute nécessité, être précédée de certains
travaux énumérés ci-dessous :
1°
Le viaduc du Bouissas, qui
a été exécuté
avec du sable non
lavé, et parfois en temps de gelée,
donne des
signes manifestes d'une perméabilité excessive.
Il est donc absolument nécessaire de
prendre immédiatement toutes dispositions utiles
pour empêcher l'infiltration des eaux dans le
corps des maçonneries
;ces travaux nécessitant
la mise à nu de
la chape ne peuvent être effectués en cours
d'exploitation sans les plus graves
inconvénients tant au point de vue de la bonne exécution
des travaux qu'au point
de vue de la sécurité de la circulation. En outre, un
dégarnissage et un rejointoiement profond au mortier
de ciment de tous les joints s'impose ; mais
ce travail, bien qu'urgent, peut
être exécuté en cours d'exploitation.Le Directeur
de la Compagnie a accepté de
commencer immédiatement et de poursuive sans désemparer ce
rejointement général mais il s'est
formellement refusé à découvrir la chape et à
faire les travaux de protection nécessaires.
Depuis
quelques jours, une dizaine d'ouvriers espagnols sont occupés à
transporter du ballast sur les traverses et entre les
rails du chemin de fer qui sert d'embranchement de Beaudecamy à Brassac.
Dans
un parcours assez rapide, cinq wagons se sont détachés de la machine
entraînant avec eux les quelques ouvriers. Juan
Liorca, venu en France depuis cinq jours seulement, se crut perdu
et se
lança désespérément sur un poteau télégraphique croyant s'y cramponner
; malheureusement pour lui, le choc fut si violent, que dès qu'on put
lui porter secours ou le transporter immédiatement à l’hôpital de
Roquecourbe, M. le docteur Puech n'a pu que constater des lésions
internes très sérieuses qui ne peuvent qu'entraîner une issue fatale. Liorca
est âgé de 32 ans, marié, père de trois enfants. Ses
camarades n'ont pas eu d'accident.
CASTRES. La
commission de réception a visité hier la partie
du chemin de fer départemental de Castres à
Murat, comprise entre
Castres et Vabre. Cette commission composée du préfet du Tarn,
d'ingénieurs,
des ponts et chaussées et de
conseillers généraux, a fait procéder à de nombreux
essais de résistance et de vitesse
sur
de nombreux ouvrages d'art et particulièrement sur le viaduc du Bouissas.
Les divers essais
ont été satisfaisants
et l'ensemble des travaux a donné entière
satisfaction. L'ouverture au public de ces
trente kilomètres de pénétration dans le massif
montagneux
de Lacaune aura sans doute lieu le 1er avril.
Etait-ce un poisson ?...
1906... 9 mois plus
tard. M. le Président donne
lecture d'une demande des Conseillers municipaux de Vabre et de
Roquecourbe tendant à obtenir que la Compagnie des Chemins de
fer du Tarn soit mise immédiatement en demeure
d'ouvrir la ligne de Castres à Vabre,
et, en attendant la
réparation du viaduc de Bouïssas,
d'établir un service de voitures du Bouïssas à Vabre.
Le train qui passe
à Roquecourbe le soir, à
2 h. 37, a eu, lundi dernier 19 février, une heure de
retard à cause d'un
déraillement au Bouissas, près
Vabre, sans
accident de personnes.
Le viaduc du Bouissas, long
de 140 m., haut
de 26, franchit ensuite le Gijou, un peu en amont de
son confluent. Une
superbe échappée de vue s'offre
à gauche sur la gorge du Gijou... Mais un rideau
d'arbres nous
masque déjà ce décor et le convoi,
s'engageant dans la vallée du Gijou,
suit le côté ouest
du triangle
américain qui sert de raccordement
à la ligne de
Brassac, le dépasse et
stoppe. Il est alors
scindé en deux.
Une
machine, préalablement garée dans le tunnel
du
Bouissas, est attelée à
la partie arrière et forme, avec elle, le train de Brassac
qui,
traversant ce tunnel, long de 33 m.,
En 1922, les problèmes
de joints qui fuient avaient depuis longtemps été résolus mais le viaduc
n'avait pas encore livré tous ses secrets et l'on comptait
cette année-là sur les candidats au certificat d'étude pour,
partiellement, y remédier :
A la gare de Vabre les rails sont à
une altitude de 357 m. 38 et le Gijou 5 mètres plus bas.
Au second viaduc
du Bouissas
les rails sont à une altitude de 308 m. 51 et le Gijou
24 mètres au-dessous. De Vabre au Bouissas il y a 4 km. On
demande de
combien la rivière descend par mètre en moyenne.
Tout comme le faisaient les rails, sous les roues des trains ou des autorails,
la voie déferrée
traverse le viaduc du Bouissas,
puis se scinde en deux ;
à droite, elle se dirige vers Brassac, sous forme de voie verte,
à gauche elle bute sur le portail
d'une ferronnerie,
propriété privée, dans laquelle
débouche
le faux tunnel
emprunté jadis par
les convois en provenance de Brassac.
1907
Déraillement.
- Lundi dernier, jour de la foire de Brassac,
un déraillement s'est produit à
l'aiguille qui se trouve sous
le Bouissas,
à la sortie du tunnel ; il n'y a
eu heureusement aucun accident de
personne, mais il en est résulté
un retard de deux heures dans
l'arrivée du train du soir à Castres, à Pierre-Ségade et
Brassac. Les voyageurs à destination de Vabre ne se trouvant
qu'à 3 kilomètres de cette localité, s'y sont rendus
à pied et ont pu ainsi
renseigner le personnel de la gare
sur les causes du retard qui
commençait à inquiéter les personnes qui attendaient un
des leurs ce soir-là.
1°
de décider que l'acquisition de la voie de garage du Bouissas sera
imputée, en dépenses, au compte des travaux complémentaires prévu à
l'article 7 de
l'avenant n° 9...
En 1898, alors que l'on discutait de l'avant-projet,
les souhaits n'étaient pas à l'agrandissement :
Conseil d'arrondissement
M. Loup émet le vœu que les travaux de construction de la ligne du chemin de fer de Castres à Murât soient
commencés le plus tôt possible. Adopté. Il émet également le vœu que la
bifurcation du même chemin de fer, pour l'embranchement de Vabre, soit
installée à Vabre et non à
Bouissas.
La marche des trains publiée régulièrement dans la presse ne mentionne jamais l'embranchement
du Bouissas.
En revanche, un horaire était donné pour les trains spéciaux
de foires...
ou de concours
de la race ovine de Lacaune.
Ce
train s'arrêtera à toutes les stations, haltes et arrêts facultatifs
avec l'horaire : Brassac départ 5 h. 20, Bouissas
arrivée 6 h. - Les
voyageurs de ce train attendront à
Bouissas l'arrivée à 6 h. 40 du train N° 9
partant de Castres à
5 h. 20 et arrivant à Pierre-Ségade à 8 h. 2.