Le viaduc du Bouissas, long
de 140 m., haut
de 26, franchit ensuite le Gijou, un peu en amont de
son confluent. Une
superbe échappée de vue s'offre
à gauche sur la gorge du Gijou... Mais un rideau
d'arbres nous
masque déjà ce décor et le convoi,
s'engageant dans la vallée du Gijou,
suit le côté ouest
du triangle
américain qui sert de raccordement
à la ligne de
Brassac, le dépasse
et
stoppe. Il est alors
scindé en deux.
Les wagons de tête
roulent vers Lacaune.
Une
machine, préalablement garée dans le tunnel
du
Bouissas, est attelée à
la partie arrière et forme, avec elle, le train de Brassac
qui,
traversant ce tunnel, long de 33 m.,
Le Petit train de Castres à
Murat
quitte au Bouissas la vallée de l'Agout.
Nous
voici dans l'ancien comté de Lacaze qui comprenait la
presque
totalité de la vallée
du Gijou et une
partie de celle de son affluent le Berlou
; ses dépendances s'étendaient bien au delà.
Cette vallée est bien
l'un des coins les plus ravissants des monts de Lacaune. Le
Gijou, fréquemment encaissé entre
de hautes et pittoresques montagnes, en partie
boisées,
forme de nombreux méandres et traverse
une
suite de cirques en apparence sans issue, d'une
variété d'aspect
absolument remarquable.
la voie déferrée, au sud-est
du viaduc du Bouissas,
se scinde en
deux ;
à droite, elle se dirige vers
Brassac, sous forme
de voie verte ;
à gauche elle bute,
ou pas, sur le portail
d'une ferronnerie,
dans la propriété de laquelle
débouche
le faux tunnel
emprunté jadis par
les convois en provenance de Brassac.
1907
Déraillement.
Lundi dernier, jour de la foire de Brassac,
un déraillement s'est produit à
l'aiguille qui se trouve sous
le Bouissas, à la sortie du tunnel ;
il n'y a
eu heureusement aucun accident de
personne, mais il en est résulté
un retard de deux heures dans
l'arrivée du train du soir à Castres, à Pierre-Ségade et
Brassac.
Les voyageurs à destination de Vabre
ne se trouvant
qu'à 3 kilomètres de cette localité, s'y sont rendus
à pied et ont pu ainsi
renseigner le personnel de la gare
sur les causes du retard qui
commençait à inquiéter les personnes qui attendaient un
des leurs ce soir-là.
Voies
ferrées d'intérêt local. Compagnie des
C. F. D. T. - Travaux
complémentaires. M.
le Préfet nous a soumis quatre projets de travaux
complémentaires à exécuter
par la Compagnie des C.
F.D. T.,en 1928,
savoir :
1°
Acquisition d'une voie de garage au
Bouissas (ligne de Castres à Murat)...
1°
décider que l'acquisition de la voie
de garage du Bouissas sera
imputée, en dépenses, au compte des travaux complémentaires prévu à
l'article 7 de
l'avenant n° 9...
En 1898, alors que l'on discutait de l'avant-projet,
les souhaits n'étaient pas à l'agrandissement : Conseil d'arrondissement
M. Loup émet le vœu que les travaux de construction de la ligne du chemin de fer de Castres à Murât soient
commencés le plus tôt possible. Adopté. Il émet également le vœu que la
bifurcation du même chemin de fer, pour l'embranchement de Vabre, soit
installée à Vabre et non à
Bouissas. Adopté.
La marche des trains publiée régulièrement dans la presse ne mentionne jamais l'embranchement
du Bouissas qui apparaît seulement sur les horaires des trains spéciaux,
de foires...
ou de concours
de la race ovine de Lacaune.
Ce
train s'arrêtera à toutes les stations, haltes et arrêts facultatifs
avec l'horaire : Brassac départ 5 h. 20, Bouissas
arrivée 6 h. - Les
voyageurs de ce train attendront à
Bouissas l'arrivée à 6 h. 40 du train N° 9
partant de Castres à
5 h. 20 et arrivant à Pierre-Ségade à 8 h. 2.
Il ne s'agissait donc là que d'un lieu de transfert de passagers entre
les trains
ou autorails des lignes de Murat et de Brassac.
Au-delà du faux tunnel qui
apporte une protection au court tronçon de voie reliant entre elles
les deux branches de la bifurcation,
la voie
se trouve en surplomb du Gijou.
L'ancienne
plate-forme ferroviaire
se perd dans des
broussailles, et possiblement disparaît dans des éboulements de
terrain,
jusqu'à ce qu'elle soit prise en charge par la première arche du viaduc
des Labans.
Les trains poursuivaient leur parcours en direction de la gare de Vabre.
1903
La
construction des viaducs des Labans
et
du Bouïssas est en pleine activité et ces ouvrages seront terminés dans
le cours de la présente campagne, selon toute probabilité.
Le Patriote albigeois exagère la pleine activité
dont est l'objet le viaduc du Bouissas, dont, visiblement, les
travaux ont précédé ceux du viaduc
des Labans.
1903
L'approbation
intégrale de ce projet a été ajournée parce
que la ligne,
sur certains points,
n'est pas abritée contre les
eaux d'inondation de la rivière du
Gijou, qu'elle longe sur
plusieurs kilomètres,
Ainsi
que nous l'avons déjà dit dans les rapports antérieurs,
le 4e lot n'a
été approuvé que partiellement et sous certaines réserves ;
néanmoins
la Compagnie a entrepris et poursuit
les travaux sur toute
l'étendue de
ce lot, à ses risques et périls et sans tenir compte des
susdites
réserves...
Des bancs de granit
très élevés, et
d'une étendue très grande, la dominent
à l'est. A leur pied se profile
le viaduc courbe des Labans,
long de 170 m.,
haut de 20 ;
franchi par
la ligne de Lacaune et jeté sur
le torrent qui
bouillonne et serpente entre les blocs volumineux de granit.
Ce premier aspect des monts de Lacaune,
où nous pénétrons au Bouissas,
est saisissant et charmeur à la fois.
Un projet
abouti,
chassant l'autre,
120 ans plus tard...
Des
petits pas pour la réhabilitation du viaduc
des Labans et de bon train
pour un réseau de mobilités douces dans la montagne tarnaise.
Le
viaduc des Labans se situe à la confluence de l'Agout et du
Gijou, dans
le Tarn, sur la commune de Vabre.
Il franchit agilement le Gijou, via 7 arches, formant un
arc harmonieux.
C'est un
ouvrage d'art ferroviaire à
l'architecture exceptionnelle,
inséré dans un site naturel remarquable.
Édifié il y a 120 ans et après plus de 60 ans d'abandon, sa
restauration s'impose aujourd'hui.
Ce témoin du
petit train qui
irriguait la montagne est un élément clé d'une liaison douce partant de
Castres jusqu'à Murat / Vèbre. Un passage obligé, le
sésame, pour
découvrir, à pied ou à vélo, la vallée du Gijou et partir aux limites
de l'Aveyron et de l'Hérault.
Ce patrimoine doit être sauvé ! Pour
revivre et servir à nouveau l'économie locale et le plaisir d'explorer
le Haut-Languedoc.
Un programme
d'études de faisabilité technique et
d'interventions de débroussaillement
doivent être
réalisés pour définir
les
grands travaux de consolidation et de mise en sécurité.
En 1901, il était mentionné à l'Art. 15
du cahier des
charges du chemin de fer d'intérêt local de Castres à Murat :
Le
concessionnaire sera tenu de rétablir et d'assurer à ses frais, pendant
la durée de sa concession, l'écoulement de toutes les eaux dont le
cours aurait été arrêté, suspendu ou modifié par ses travaux et de
prendre les mesures nécessaires pour prévenir l'insalubrité pouvant
résulter des chambres d'emprunt.
Les
viaducs à la rencontre des rivières, des canaux et des cours d'eau
quelconques auront au moins
3 m, 70 de largeur entre les parapets sur les
chemins à une voie et 6 m, 50 sur les chemins à deux voies,
et ils
présenteront en outre les garages
nécessaires pour la sécurité des
ouvriers de la voie. La hauteur des appareils ne pourra être inférieure
à 1 mètre.
C'est ainsi que la
ligne n'étant pas à l'abri des hautes eaux de la
rivière du Gijou, la Compagnie
sera dans l'obligation de construire des ouvrages de défense.
Elle prétend
toutefois remédier à cette situation en abaissant le plan d'eau de
la
rivière, mais les travaux qu'elle a entrepris dans ce but n'ont
pas
encore donné de résultats appréciables
et nous l'avons
invitée à
construire un mur de garde dans les zones dangereuses,
car nous
estimons, d'après les relevés et constatations faites par le
service du
contrôle, que les mesures prises par la Compagnie ne seront pas
suffisamment efficaces.
La sous-section Castres-Vabre de la
ligne de Castres à Murât est en exploitation depuis le 1er juillet 1905.
Sa longueur est de près de 27 kilomètres.
L'exploitation
se fait en navette et n'a donné lieu à aucun accident de voyageurs ;
les heures d'arrivée et de départ sont en
général conformes à l'horaire.
Lors d'une crue du
Gijou, le
8 janvier 1905,
la voie a été coupée entre le Bouissas et Vabre, au lieu dit Rocalé,
dans la partie du 4ème lot qui
n'a pas été approuvée par le Préfet.
Les
trains n'ont pu arriver à Vabre pendant deux jours ; la Compagnie a
organisé un service de voitures entre Vabre et le Rocalé. Des travaux
de protection des remblais de la voie devront être entrepris dans le
courant de cet été pour éviter le retour de cet accident.
vers lequel les eaux du Gijou
sont dérivées par un court
canal d'amenée et restituées par un court canal de fuite.
Dans les parages, le
mardi 26 juin
1960, au lieu-dit Rocalé,
la "Micheline" tamponne un camion Bousquet et sa remorque, en panne sur la voie.
Dès lors,
le petit train, se trimbalant en bordure de route, les risques
d'incidents s'intensifiaient :
1933
VABRE.
Arrêté
par un wagonnet.
Dimanche
soir, vers 21 heures nous
étions surpris de voir M. Azéma véhiculer sur sa
petite charrette à âne un étincelant side-car au
lieu et place des légumes qu'il transporte habituellement.
Renseignements
pris il s'agit de la machine d'un pêcheur castrais, qui est
entré en collision avec un wagonnet à 1
k. 500 de Vabre,
au lieu dit Rocalet.
Un
des occupants du side-car, fils du premier nommé, a
été projeté hors de son siège et porte
quelques blessures superficielles à la face.
Par contre, sa
dentition aurait assez souffert de sa chute.
Nous
pensons cependant que les dégâts sont surtout
matériels et nous souhaitons au blessé la cicatrisation
de ses plaies et la réparation complète de sa
mâchoire.
L'article procurait ce jour-là,
involontairement, au journal un poisson d'avril supplémentaire.
1905
Ligne de
Castres à Murat SECTION DE CASTRES A VABRE
Procès-verbal
de la Commission de
reconnaissance La Commission nommée par décision de
M. le Préfet du Tarn, en date du 11 mars 1905,
a procédé par application de l'article 17 du décret
du 6 août 1881,
le 21 mars 1905,
à la reconnaissance
de la partie de la
ligne de Castres à Murat,
comprise entre
Castres et Vabre. Etaient présents :
MM. Pélissier, secrétaire général du Tarn,
présidents ;
Clavenad, ingénieur en
chef des ponts et chaussées,
directeur du contrôle des chemins de fer et
tramways départementaux ;Eschbach,
ingénieur en chef des ponts et chaussées, à Toulouse... La
Commission a constaté que l'ouverture à l'exploitation
devait, de toute nécessité, être précédée de certains
travaux énumérés ci-dessous : 2°
Au point où le chemin de grande communication
n°
55 a été coupé
par un éboulement à la suite des
travaux de
la Compagnie il y a
lieu d'exécuter les travaux de consolidation nécessaires pour
parer aux dangers qui pourraient
résulter de la chute, sur la voie
ferrée,
de débris provenant soit des murs voisins,
soit même du terrain. En
outre,
la Commission
ayant constaté que l'état des travaux
(bâtiments des
stations, voies d'accès, traversées des
chemins ouvrages d'art, etc.) ne permet
pas leur réception provisoire, estime que l'autorisation
de mise en exploitation qui
serait donnée après l'exécution
des travaux indiqués sous les nos
1 et 2, devrait l'être sous réserve expresse de
l'achèvement par la Compagnie de tous les ouvrages
qu'elle doit exécuter en conformité de son contrat.
La Commission déclare
enfin que l'autorisation
d'exploiter la ligne, qui pourra être
donnée ultérieurement, s'il y a lieu, par M. le
Préfet du Tarn, ne préjugera rien au sujet : 1°
De la réception dans les formes ordinaires
des travaux exécutés ou qui restent encore àexécuter conformément
aux dispositions des projets approuvés et aux prescriptions
du
cahier des charges ;
2°
De
la réception et de la remise aux services
intéressés des parties
de routes ou chemins
vicinaux déviés ou
modifiés par suite de la
construction du chemin de fer ; 3°
Des
mesures à prendre pour assurer la commodité et
la sécurité de la circulation aux croisements avec les
voies publiques... Le Préfet du
Tarn, statuant sur le vu de ce
procès-verbal et sur les propositions de M. l'Ingénieur
en chef du contrôle... a
décidé d'ajourner l'autorisation
qu'il
doit donner pour l'ouverture de la ligne à
l'exploitation
jusqu'au jour où la Compagnie aura
exécuté les travaux indiqués par la Commission.
L'ouverture au premier avril est repoussée au premier juillet.
1905 CASTRES. La section de la ligne
du chemin de fer de Castres à Murat, comprise entre Castres et Vabre,
vient d'être ouverte au public. Cette ligne de
pénétration dans la partie montagneuse de
1'arrondissement est appelée à rendre de nombreux
services.
La
ligne désormais ouverte, on peut s'intéresser au transport des veaux.
1905
M. Vieu fait adopter un vœu tendant à ce que
les tarifs des transports des veaux sur la ligne départementale de
Castres à Murat (section de
Castres à
Vabre) ne dépassent pas ceux établis, pour
le même objet, par la Compagnie du Midi.
M. Loup demande que
le service des colis postaux
sur la même ligne soit rétabli. - Adopté.
A la suite des démarches pressantes de notre sympathique et dévoué
sénateur, M. Vieu, nous sommes heureux d'annoncer au public
que le
service des colis postaux dont la remise doit être confiée à la
Compagnie des Chemins de fer du Tarn, sera commencé le 1er
février prochain.
Le 1er juillet 1905,le train
parti de Castres à 7 heures du matin
desservait le terminus provisoire de la gare de Vabre à
8 heures 30. 14
juillet 1905
Ligne de
Castres à Vabre
A l'occasion de la
fête du 14
juillet, la compagnie des chemins de fer
départementaux du Tarn mettra en circulation
deux trains supplémentaires ci-dessous désignés : Vabre,
départ 5 h 35 matin :
Roquecourbe, 7 h. 28 ; Castres-Albinque, arrivée,
7 h. 56. Castres Albinque, départ 10 h. 30
du soir ; Roquecourbe, 11 heures ; Vabre,
arrivée 11 h. 50.
Vingt-trois ans de
retenue après la construction de la
gare de Vabre, le Conseil général autorise la dépense
d'aménagement de water-closets.
1928
Construction
de water-closets aux stations de Vabre et de Lacaune. 1°
D'autoriser les dépenses occasionnées par la construction de
water-closets et urinoirs dans les stations de Vabre et de Lacaune,
conformément
aux dispositions des deux projets joints au dossier qui
nous a été communiqué, dont les détails estimatifs s'élèvent à la somme
totale de 20.150 fr. 08 supérieure de 8.515 fr. 52 à celle
primitivement prévue ; 2° d'en autoriser
l'imputation sur l'article 8 du chapitre 28 du budget
départemental de l'exercice courant et d'ouvrir à cet article un crédit
supplémentaire de 8.515 fr. 52.
Dans la réunion
tenue par l'organisation du banquet en l'honneur de la classe
1883,
les membres présents, après avoir
constitué le bureau ont
choisi à l'unanimité comme date
le dimanche 20 Juillet courant et pour procurer aux
adhérents 1'agrément d'un petit voyage d'excursion
il a été décidé que le banquet
aura lieu à Vabre.
Départ de
Castres, gare de la place de
1'Albinque à 10 heures du matin, retour
facultatif à Castres 5 heures ou
à 7 heures. Le prix du banquet (voyage aller et
retour compris ) est fixé à 5 francs. Les
adhésions et cotisations seront reçues
le jeudi 17 juillet courant à 8 heures et
demie du soir à la Mairie
(Salle de la justice de paix)...
Un banquet prévu, plus haut, en ville (2466 habitants en 1906 - 716 en
2022),
la gare ne disposant pas d'un buffet.
1935
CORRESPONDANT CHEMINS DE fer demandé
pour assurer un service de factage et de camionnage,
à Toulouse,
Revel Castres, Vabre et Albi. Fre
off. à V.F.D.M., 39, r. Bayard,
Tlse
Le dimanche 13 juin 1954
à 13 h. 18, l'autorail Billard A80D assurant le
train 154
Lacaune-Castres entre en collision avec un autorail Verney
stationné sur la voie de débord de la gare de Vabre. Le
choc est assez violent pour arracher les tampons des deux autorails,
écraser le phare, briser les vitres, emboutir et fendre les
carrosseries.
Heureusement le Verney était vide et la dizaine de passagers du Billard
sont indemnes de la collision.
L'ingénieur Guilhem, responsable de la
subdivision de Vabre, est
informé de l'accident le lendemain, lundi, à 9 h. 30, et
bien entendu il trouve que c'est trop tard. Les deux autorails sont
repartis, les voyageurs dispersés...
1935
Au sujet des autorails.
Si
la population de Vabre a le privilège de féliciter la Compagnie des V.
F. D. M., des heureux changements
intervenus sur la ligne de Castres
depuis
la mise en circulation des Michelines, il n'en est pas de même
en ce qui concerne le confort des voyageurs pendant les périodes
d'affluence.
Trop souvent, en effet, les motrices passent en gare de Vabre,
UTM :31 T 453698 4838082
toutes places
occupées, et les voyageurs n'ont d’autre ressource que de
s'entasser dans l'étroit couloir de la voiture et de s'accrocher aux
poignées des fauteuils pour conserver un équilibre d'une stabilité
relative.
Si
les jeunes s'accommodent avec bonne humeur de cette situation, il
n'en est pas de même des personnes âgées,
surtout des jeunes mères, contraintes de tenir leur
enfant sur les bras pendant une heure.
On
ne peut que regretter de la part de la Compagnie concessionnaire une
négligence coupable et une indifférence cynique à
l'égard des voyageurs
dont la patience est mise à rude épreuve ; car
enfin, personne n'ignore qu'en période de vendanges,
des précautions spéciales sont prises par tous les
entrepreneurs de transports.
Nous pensons
qu'il suffira de signaler cet état de faits aux pouvoirs
publics, pour que satisfaction soit à très
bref délai, accordée aux usagers de la ligne.
Nous apprenons que la municipalité de Vabre
s'est
préoccupée de cette situation et que M.. le préfet
a été saisi d'une plainte contre la Compagnie. Pouvons-nous nous permettre d'engager les maires des communes
intéressées à agir de même ?