Le 1er juillet 1905,le train
parti de Castres à
7 heures du matin
desservait le terminus provisoire de la gare de Vabre
à
8 heures 30. 14
juillet 1905
Ligne de
Castres à Vabre
A l'occasion
de la
fête du 14
juillet, la compagnie des chemins de fer
départementaux du Tarn mettra
en circulation
deux trains supplémentaires ci-dessous
désignés : Vabre,
départ 5 h 35 matin :
Roquecourbe, 7 h. 28 ; Castres-Albinque,
arrivée,
7 h. 56. Castres-Albinque,
départ 10 h. 30
du soir ; Roquecourbe, 11 heures ; Vabre,
arrivée 11 h. 50.
Vingt-trois ans de
retenue après la
construction de la
gare de Vabre, le Conseil général
autorise la dépense
d'aménagement de water-closets.
1928
Construction
de water-closets aux stations
de Vabre et
de Lacaune. 1°
D'autoriser les dépenses occasionnées par la
construction de
water-closets et urinoirs dans les stations de Vabre et de
Lacaune,
conformément
aux dispositions des deux projets joints au dossier qui
nous a été communiqué, dont les
détails estimatifs s'élèvent
à la somme
totale de 20.150 fr. 08 supérieure de 8.515 fr. 52
à celle
primitivement prévue ; 2°
d'en autoriser
l'imputation sur l'article 8 du chapitre 28 du budget
départemental de l'exercice courant et d'ouvrir à
cet article un crédit
supplémentaire de 8.515 fr. 52.
Dans la réunion
tenue par l'organisation du banquet en l'honneur
de la classe
1883,
les membres présents, après avoir
constitué le bureau ont
choisi à l'unanimité comme date
le dimanche 20 Juillet courant et pour procurer aux
adhérents 1'agrément d'un petit voyage
d'excursion
il a été
décidé que le banquet
aura lieu à Vabre.
Départ de
Castres, gare de la place de
1'Albinque à 10 heures du matin, retour
facultatif à Castres 5 heures ou
à 7 heures. Le prix du banquet (voyage
aller et
retour compris ) est fixé
à 5 francs. Les
adhésions et cotisations seront reçues
le jeudi 17 juillet courant à
8 heures et
demie du soir à la Mairie
(Salle de la justice de paix)...
Un banquet prévu, plus
haut, en
ville (2466 habitants en 1906
- 716 en
2022),
la gare ne disposant pas d'un buffet. Le dimanche 13 juin 1954
à 13 h. 18, l'autorail Billard A80D
assurant le
train 154
Lacaune-Castres entre en collision avec un autorail Verney
stationné sur la voie de débord de la gare
de Vabre. Le
choc est assez violent pour arracher les tampons des deux autorails,
écraser les phares, briser les vitres, emboutir et fendre les
carrosseries.
Heureusement le Verney était vide et la dizaine de passagers
du Billard
sont indemnes de la collision.
L'ingénieur Guilhem,
responsable de la
subdivision de Vabre,
est
informé de l'accident le lendemain, lundi, à
9 h. 30, et
bien entendu il trouve que c'est trop tard. Les deux autorails sont
repartis, les voyageurs dispersés...
A Vabre, un
réservoir
de 20 m3
maçonné installé dans les jardins qui
dominent la gare alimente la gruequi est installée sur
la troisième
voie, côté Gijou.
A VABRE
en janvier
1905 on
s'inquiète...
A
reculons
MM. Sapin
directeur, et Lemonier, ingénieur de la Cie
des Chemins de fer du Tarn ont traversé Vabre ces jours-ci ;
ils ont parcouru à pied les 4eme, 5eme et 6eme
lots et, sans s'arrêter ici, ils sont repartis pour Castres
sur une
plate-forme de l'entreprise Cornaz que remorquait à reculons
la petite
locomotive qui fait le service de la pose de la voie.Aucune plaque
tournante n'étant prévue dans la gare de Vabre, et la
voie de
raccordement avec la ligne de Brassac par le tunnel de Bouissas
étant
encore loin d'être achevée il est à
supposer que la compagnie se
propose de faire faire le service des trains de retour Vabre-Castres au
moyen d'une locomotive marchant à reculons ; nous
nous demandons si,
contrairement aux règlements en vigueur, le
contrôle autorisera la
marche des trains dans ces conditions ? N'y aura-t-il pas
là une
nouvelle cause de retard dans la mise en exploitation de la
ligne ?
Comme
don de joyeux avènement, nous espérons que notre
nouveau Préfet
autorisera l'ouverture de la ligne Castres-Vabre, du 15 au 20 juin, si
la Compagnie se décide enfin à établir
la plaque tournante
indispensable.
Si
la population de Vabre a le privilège de
féliciter la Compagnie des V.
F. D. M., des heureux
changements
intervenus sur la ligne de Castres
depuis
la mise en circulation des Michelines, il n'en est pas de
même
en ce qui concerne le confort des voyageurs pendant les
périodes
d'affluence.
Trop souvent, en effet, les motrices passent en gare de Vabre,
toutes
places
occupées, et les voyageurs n'ont d'autre ressource que de
s'entasser dans l'étroit couloir de la voiture et de
s'accrocher aux
poignées des fauteuils pour conserver un
équilibre d'une stabilité
relative.
Si
les jeunes s'accommodent avec bonne humeur de cette situation, il
n'en est pas de même des personnes
âgées,
surtout des jeunes mères,
contraintes de tenir leur
enfant sur les bras pendant une heure.
On
ne peut que regretter de la part la Compagnie concessionnaire une
négligence coupable et une indifférence cynique
à
l'égard des voyageurs
dont la patience est mise à rude épreuve ; car
enfin, personne n'ignore qu'en période de
vendanges,
des précautions spéciales sont prises par tous
les
entrepreneurs de transports.
Nous pensons
qu'il suffira de signaler cet état de faits aux
pouvoirs publics,
pour que satisfaction soit à très
bref délai, accordée aux usagers de la ligne.
Nous apprenons que la municipalité de Vabre
s'est
préoccupée de cette situation et que M. le
préfet
a été saisi d'une plainte contre la
Compagnie. Pouvons-nous nous permettre d'engager les maires des
communes
intéressées à agir de même ?
Il
faudra 12
ans de
démarches et de chicanes, entre 1840
et 1852,
et trois ans de travaux, pour que le projet de pont sur le Gijou voit
enfin le jour, en 1855.
La
rive gauche (côté
ville) étant plus haute que la rive droite
(côté
Garric) il a fallu creuser et décaisser sur plus d'un
mètre cinquante.
Ainsi tous les bâtiments, y compris l'ancienne
mairie et le
beffroi,
verront leur niveau de porte abaissé plus ou moins suivant
la distance
de l'entrée du pont. En
1904,
le parapet de pierre originel s'effondre et doit être
remplacé par
une rampe-garde-corps
scellée au plomb fondu.
Il semble que
l'année suivante la réparation
attendait encore d'être effectuée :
1905
M.
Loup dépose une pétition de nombreux habitants en
faveur de l'ouverture
au service des voyageurs de la ligne de Castres à Vabre. Les trains
circulant déjà depuis quelque temps sur cette
voie, les signataires
demandent que cette ouverture soit faite au plutôt. M. Loup demande aussi qu'on établisse des
garde-corps au pont de
Vabre, sur le Gijou.
L'inauguration
de la ligne va avoir lieu incessamment.
Déjà des trains
particuliers circulent de
Vabre à
Viane, à la grande satisfaction de quelques
rares privilégiés
admis à en profiter.
Si
l'inauguration définitive, qui était
annoncée pour la fin de la semaine
prochaine, est encore retardée de quelques jours, nous
sommes sûrs
qu'elle aura lieu pour le plus tard dans les premiers jours de
Juin.
A
bientôt donc le plaisir de circuler en chemin de fer de Viane
à Castres.
Correspondance
Ce
service de voitures va être organisé par la
Compagnie des chemins
de fer départementaux pour tous les trains. Le
départ de Lacaune aura lieu une heure avant celui
du train et le
départ de Viane pour Lacaune aussitôt
après l'arrivée du train.
Aucun
allemand en uniforme n'a
jamais emprunté notre "Tortillard" au-delà des
trois viaducs qui
marquaient l'entrée dans le secteur C.F.L. 10 de la
Résistance
montagnarde.
Un éboulement s'est produit dans la tranchée
du Salés sur la ligne en construction de
Castres à Lacaune.
Cinq
ouvriers ont été
ensevelis. Après les travaux
de déblaiement, trois ouvriers ont été
retirés morts. Ce
sont les nommés Jean Serres, de Saverdun,
âgé de 42
ans : Fabre et Gourguet, 19 et 24 ans, de
Vabre.
Les deux autres
ouvriers Hebrard et Boussière sont fortement
contusionnés.
Le
Parquet de Castres
s'est rendu ce matin sur les lieux. M.
Laparne, sous-préfet de Castres, a rendu visite aux
blessés et a laissé des secours aux familles des
cinq
victimes.
UTM :31
T 454180
4838798
Vabre : Ils réhabilitent le pont du Gâ pour gagner
leurs vacances.
Ils étaient une douzaine d'enfants à s'affairer
sur le pont du Gâ,
débroussaillage, scellement de quelques pierres afin de
rendre plus
propre, plus accueillant et facile d’accès ce pont
construit pour que
le petit train puisse enjamber le Gijou. Un chantier initié
par
l'association Camin Castres Montagne dont l'un des buts est de rouvrir
l'ancienne voie ferrée pour en faire un chemin de promenade. Ils sont
douze gosses entre 11 et 17 ans, retenus par la communauté
de communes,
la CAF et la MSA et viennent de Vabre, Roquecourbe et Lacrouzette. La
communauté de communes propose aux associations qui ont un
projet
répondant à leurs critères avec pour
finalité d’offrir à tous ces
enfants un voyage subventionné par les acteurs de cette
initiative.
L'association Camin Castres Montagne qui coiffe cette jeune
équipe les
accueille le matin à 9 h pour rentrer par minibus le soir
vers 17 h. A
midi toute cette jeunesse déjeune sur place d'un repas
tiré des sacs et
sont toute la journée encadrés, pour la
communauté de communes par
Aurélie Mougel et pour Camin Castres Montagne par
Gérard Chamayou,
Michel Berthoumieux, Richard Bénito, Gérard
Molenat et Pierre Jean
Sellès.
VABRE
Attentat contre un
train.
Dans la nuit de
vendredi à samedi, un attentat qui
dénote chez ses
auteurs une férocité
inouïe a eu lieu contre le chemin de fer
d'intérêt local de
Castres à Pierre-Ségade,
dans un des sites montagneux les plus
pittoresques
de notre région.
La ligne a été coupée en deux endroits
différents;
d'abord au lieu dit
Bernou, un
kilomètre et demi environ de Vabre. Un
rail a été enlevé et
jeté dans la rivière
le Gijou ; le
second rail était seulement déboulonné
; la traverse avait été mise en
travers de la voie.
Le lieu choisi par les malfaiteurs était
particulièrement dangereux.
C'est à la sortie d'un tunnel
et
au moment où la ligne s'engage
sur un viaduc.
Nul
doute que si cette criminelle tentative n'eût
été découverte à temps,
le
train, qui marche à une
vive
allure à cet endroit,
ne fût tombé d'une
hauteur d'au moins vingt mètres dans le
Gijou et que les
voyageurs
ne fussent allés se déchiqueter
sur les rochers aigus de la rivière.
d'une
longueur de
71 mètres. Il débouche face à
l'est, au PK 27,73, à 371.853 mètres
d'altitude.
Au sortir d'une courte tranchée,
la voie
déferrée
surplombe à nouveau
le Gijou, mais en rive gauche, cette fois.
1924
Vabre
La
commune de Vabre, qui a une superficie de 2.722 hectares, est parcourue
du Nord au Sud par le ruisseau du Gijou,
lequel, réuni au Berlou, se
déverse dans l'Agoût un peu au-dessous de Vabre.
Le
sol de la commune est montagneux et parsemé de rochers ;
l’agriculture y est cependant assez
développée bien qu'une partie
seulement de son territoire soit vraiment fertile : le vallon de Vabre.
La
ville est située dans ce vallon, sur les bords du Gijou,
à 30
kilomètres de Castres et à 45
kilomètres d'Albi. Elle est desservie par
de belles routes, par la
voie ferrée
départementale de Castres à Murat
et par un service d'autobus Albi-Teillet-Vabre. Sa population est
d’environ 1.300 habitants.
On
ne trouve pas de documents établissant d'une
manière certaine
l'origine de la ville de Vabre.
Les ruines d'un château très ancien,
qu'on remarque à 3 kilomètres de Vabre,
permettraient néanmoins
d'affirmer que ce centre remonte à la plus haute
antiquité.
Vabre
doit en partie sa prospérité aux guerres de
religion. Chassés de la
plaine par la Révocation de l'Edit de Nantes, les
protestants vinrent
se cacher dans cette partie de la Montagne castraise, non loin de la
forêt de Montagne où ils pouvaient
échapper à la surveillance des
dragons et où ils tenaient leurs "Assemblées du
désert".
Ces
Français, à qui le pouvoir civil refusait
l'entrée des carrières
libérales, s'adonnèrent au commerce et
à l'industrie, d'où l’origine
de ces usines, de ces filatures, de ces teintureries qui donnent
aujourd’hui à la ville son activité. Il
y a quelques années qu'existait
encore la caserne des "missionnaires bottés" de Louvois ;
elle a été
démolie pour faire place à une manufacture. Seul
un beffroi rappelle ce
triste passé et reste l'unique témoin de ces
luttes fratricides
particulièrement néfastes pour notre Patrie. Si
la Révocation de l'Edit
de Nantes fit la fortune de Vabre,
par contre cette malheureuse mesure
de Louis XIV
eut des conséquences désastreuses, aussi bien au
point de vue du
développement industriel et commercial, qu'à
celui de l'influence
morale et intellectuelle de la France. Vabre
n'offre guère d'intérêt au point de vue
archéologique ; un pont
sur
1e Gijou, l'église Ste-Anne avec son clocher en
forme de tour carrée, le
temple protestant et le beffroi dont j'ai déjà
parlé, méritent
toutefois l'attention des visiteurs...
La voie déferrée cesse de supporter le chemin du
Riviéral
pour
prendre en
charge la chaussée
du "chemin
départemental N° 171 dit de
Vabre à Lacaune".
Les rails coupaient
le chemin
à niveau
et s'installaient au plus près du flanc de la montagne.
...1924
Le
site dans lequel se trouve placé Vabre
est magnifique, rend le séjour
de cette charmante petite ville fort agréable pendant la
période
estivale et en fait une station de repos, où l'on jouit,
à 482 mètres
d'altitude, d'un air pur, vif et frais. De bons hôtels
peuvent recevoir
les touristes et leur faire goûter les plaisirs de la vie de
campagne,
dans un pays où les truites, les écrevisses et le
gibier, ne sont pas
rares.Enfin,
Vabre
constitue un centre
d'excursion. De cette station, on peut en
effet rayonner sur toute une région, encore peu connue, qui
présente un
réel intérêt archéologique
et touristique, et évoque de nombreux
souvenirs historiques. C'est la région chaotique du Sidobre,
avec ses
grottes, ses rivières de rochers et ses rocs tremblants, les
pittoresques et verdoyantes
vallées
du Gijou et
de l'Agoût, les
jolis villages de Lacaze, Viane, Ferrières, Brassac, la
station de
Lacaune ;
tous desservis par la voie
ferrée
départementale
et situés dans de riches vallons tout
émaillés de prairies, qui en
constituent un des plus beaux attraits. Il y a là de
nombreux éléments
d'excursion et de distraction, pour tous ceux qui, après un
labeur
acharné à la ville, ont besoin tous les ans,
pendant plusieurs
semaines, de se retremper dans le calme, le repos, et ne peuvent se
rendre dans les grandes stations balnéaires ou thermales.
La
section de Vabre
à
Pierre-Ségade n'est pas encore construite que
déjà des
problèmes se font jour sur la partie en
activité :
1905
CASTRES
Le chemin de fer de Castres à Vabre.
La manière dont la ligne de Castres
à Vabre
est exploitée donne lieu de la part du
public à des plaintes de plus en plus
nombreuses et
toutes parfaitement fondées. On en
vient à se demander à
quoi sert ce
tortillard qui coûte si
cher aux contribuables, puisqu'il ne transporte
ni colis postaux, ni
autres colis à destination des
localités qu'il dessert et
en provenance des stations des autres compagnies ? On se
demande à quoi il sert
puisque, par exemple,
le service des colis postaux
de Castres à Vabre se
fait par Brassac,
c'est-à-dire par voiture, tout comme
si le chemin de fer n'existait
pas.
Mieux encore : la Compagnie
ne transborde pas les colis. Lorsque,
par exemple, vous voulez faire venir à Vabre
un fût quelconque,
l'expéditeur vous l'envoie à Castres et
vous avise qu'à
son grand
regret vous serez obligé de l'y aller chercher, les
marchandises
n'étant pas transbordées sur le
chemin de fer de
Castres à Vabre. Alors, encore une fois, à quoi
sert-il ?
Nous ne savons si son inutilité
flagrante doit
être imputée au préfet
ou à l'administration de la Compagnie,
mais nous la
constatons avec les
contribuables qui paient ce chemin de fer. Les décrets du 6
août 1881
et du 13
février 1900
ont établi les
règlements relatifs au cahier
des charges type
des chemins de fer d'intérêt local. Ces
décrets
laissent aux préfets
le soin de veiller à
l'exécution
des clauses et à l'exploitation du
chemin de fer ;
donc,
de deux choses l'une : ou le
département a passé avec le concessionnaire un
traité désavantageux
pour les contribuables, ou le concessionnaire n'exécute pas
ce traité.
Dans l'un et l'autre cas, il faudrait en finir et
réviser
s'il y a lieu
le cahier des charges, ou, s'il n'y a pas
lieu, obliger
la Compagnie
concessionnaire à en observer les clauses.
un chemin en provenance de la rive droite du Gijou.
La
voie déferrée,
75 mètres plus loin,
laisse s'échapper à droite un chemin
d'accès à "La Bolière", "ex-ferme
de Combobscure".
1906
LIGNE
DE CASTRES A MURAT
Sous-section
de Vabre à Pierre-Ségade.
La
ligne de Castres à Murat est divisée en deux
sections
savoir : de Castres à Pierre-Ségade et
de Pierre
Ségade à Murat.
Nous
avons dit plus haut que la partie de Castres à Vabre
était ouverte à
l'exploitation. Le reste de la première section (de Vabre à
Pierre-Ségade) d'environ 20
kilomètres de longueur, est encore
en
construction.
Les travaux
d'infrastructure de cette partie, comprenant
les lots d'adjudication n° 5 et 6, sont très
avancés et pourront être
terminés sans doute dans quatre ou cinq mois ; la
pose de la voie
sera
vraisemblablement commencée vers la fin de
l'été ; cette section
ne
sera pas livrée à l'exploitation avant le printemps
de 1907,
au plus tôt, si la Compagnie ne déploie pas plus
d'activité que sur
l'embranchement de Brassac.
D'après l'article 2 du cahier des charges
de la concession, la section entière de Castres à
Pierre-Ségade devait
être livrée à l'exploitation le 3 avril 1905 ;
le retard
sera d'au moins deux ans ; la Compagnie n'a donc pas tenu son
engagement ; il lui est fait application de la
pénalité de 50
francs
par jour de
retard prévue à l'article 7 de la convention
(Décision préfectorale du 26
avril 1905).
pour reprendre pied en surplomb de la rivière,rive
droite, maintenant.
1933
VABRE
Les méfaits
de la sécheresse.
Lundi après-midi, vers 17
heures, pour une cause indéterminée, le feu s'est
déclaré sur
le versant de la montagne situé
sur la rive
droite du Gijou, entre Crouzigues
et le pont du Raibaut (sic).
M. le chef
de gare de Vabre, prévenu aussitôt, a
averti la brigade
de gendarmerie, qui s'est rendue sur les lieux.
Desséchés par
un été torride, les
bruyères, genêts et
fougères
ont alimenté
rapidement le feu, qui s'est étendu sur deux hectares
environ de
landes où les quelques rejets et sapins
qui
poussaient maigrement ont
été la proie des flammes.
Le train des ouvriers,
passant
vers 18
heures, s'est arrêté, et les cantonniers
de la C. F. D. T. ont pu se
rendre maîtres du sinistre après plusieurs heures
d'efforts. Le
lendemain mardi le feu s'est rallumé vers
16 heures.
Quelques ouvriers de la C. F. D.
T. sont restés de
nouveau pour
éteindre cette reprise estimée sans importance.
Au
premier
juillet 1905,
le train parti de Castres à 7 heures du matin ne
dépassait pas la gare
de Vabre.
1907
Le préfet du
Tarn a autorisé
la Compagnie
d’Orléans à
ouvrir à l'exploitation, à dater du 1er juin
1907, la section du chemin de fer
d'intérêt
local de Castres à Murat,
comprise entre Vabre
et
Pierre-Ségade (longueur 20 kilomètres environ).
Le temps de s'apercevoir que la Compagnie
d'Orléans n'était pour rien
dans la construction et donc l'ouverture de la ligne de Castres
à
Pierre-Ségade, et l'on était
déjà le 2 juin 1907,
date à laquelle le train de 7 heures au
départ de Castres,
pouvait, au PK 30,2, desservir