Albi,
17 juin. Le nombre et l'emplacement des haltes et stations à établir
sur la partie du chemin de fer d'Albi au Vigan, comprise dans le
département du Tarn, ont été, après enquête, définitivement
arrêtées
ainsi qu'il suit :
station de Saint-Juéry, halte des
Avalats,
halte de Marsal, station de Fabas,
station d'Ambialet, halte de
Courris,
station de Trébas.
près de la confluence de deux chemins, au bas du Travers de Caticombes.
Sur les culées de
l'ouvrage,
des poutrelles de béton
permettent l'élargissement du tablier pour un usage routier.
Que va devenir
cette plateforme avec ses tunnels, ses viaducs et ses nombreux murs de
soutènement, se
demandait "La Vie du Rail" , en 1953.
Répondant elle-même à sa propre question, elle
ajoutait : du
côté d'Albi, entre les Avalats et
Fabas, sur 8 kilomètres environ, le
fond de la vallée du Tarn n'était suivie par aucun chemin classé ;
tel
hameau comme Marsal était
relié au monde par un embranchement de la
route nationale passant sur le plateau...
Aujourd'hui, c'est la D 172 qui traverse "Garissou" ;
Partie comprise entre Saint-Juéry et la limite du département.
Lot unique,
ouvrages métalliques, tabliers, garde-corps, barrières roulantes.
A
l'entreprise, 420.645 fr. ;
A valoir, 29.335 fr. Renseignements :
Préfecture du Tarn. 2e division. M. l'ingénieur en chef des
Ponts et
Chaussées, à Albi. 63, boulevard Soult. Ministère des Travaux
Publics
(service intérieur), 244, boulevard Saint-Germain.
un aqueduc
écoule des eaux anonymes en provenance, entre autre, de la Marcellié.
La Journée
industrielle du 2 novembre 1922
publiait
un appel d'offre concernant
des barrières
roulantes pour
la partie
de ligne
de chemin de fer d'Albi à Saint-Affrique,
comprise entre Saint-Juéry et la limite du département du Tarn.
Mais pas que ! Aussi pour des ouvrages
métalliques, tabliers,
garde-corps...
L'attribution intervint le 25
novembre 1922.
Albi (Tarn). — Préfecture. — Prix moins élevé pour travaux.
Ligne d'Albi à Saint-Affrique. Partie comprise entre Saint-Juéry et la
limite du département.
Lot unique, ouvrages métalliques, tabliers,
garde-corps, barrières
roulantes.
A
l'entreprise. 420.645 francs :
à
valoir. 29.335 francs.
Adj. : M. DEVAUX CHARLES-JOSEPH, 59, rue du
Transval. Dijon à R. 19 %.
Une scène de sauvagerie s'est déroulée sur les chantiers de la ligne en
construction d'Albi à Saint-Affrique.
Au
cours d'une discussion entre terrassiers espagnols, trois de ceux-ci,
les frères Mendez, se sont précipités sur le nommé Catalagut et l'ont
assommé à coups de pierres.
Le contremaître intervint pour séparer les
combattants. Profitant du désarroi produit par cette intervention, l'un
des frères Mendez se précipita sur Catalagut qui gisait à terre le
crâne fracturé et d'un coup de dent lui arracha la lèvre inférieure.
La plate-forme reprend en charge la chaussée de
la D 172, près du
lieu-dit
"La Condomine".
La construction de la maisonnette
de garde-barrière
du passage à niveau de
la "route de Saint-Juéry
à Plaisance",
était comprise dans les travaux du 3ème lot de la section tarnaise de la
ligne.
3e, 4e
et 5e lots : Les travaux qui avaient été suspendus
par suite de la guerre ont repris leurs cours normal. Maisons de garde. — Les
travaux sont en cours d'exécution
s'écoule vers le Tarn au travers d'un long aqueduc en sous-sol.
1913
AMBIALET (Tarn )
UN
MALIN PATRON
De nombreux ouvriers sont
occupés sur la ligne d'Albi à Saint-Affrique,
mais malheureusement la plupart
ignorent les avantages qu'ils pourraient obtenir en
s'organisant.
La propagande syndicale est de plus
rendue difficile par certaines
menées patronales ; qu'on en juge :
Le
secrétaire du syndicat d'Ambialet
organisait une réunion pour
le dimanche après-midi à Saint-Cirgue.
L'entrepreneur Denys l'apprenant avisa aux moyens
d'empêcher que
les ouvriers ne s'y rendissent.
Il organisa une fête à la Condomine et s'aboucha
avec un entrepreneur de cinéma d'Albi. Et voilà comment
on amuse les ouvriers pour les empêcher de
s'occuper de leurs intérêts.
s'élargissait à droite sur un emplacement terrassé
pour recevoir l'emprise
de la future gare d'Ambialet.
L'infrastructure est
remise à la Compagnie du Midi le premier avril 1932.
Mais elle ne
l'accepte pas en se basant sur l'avis du Conseil National et Economique
classant cette ligne en deuxième urgence, et sur les mesures de
coordination rail-route ...
Fort
de ces deux atouts, le Midi prévoit l'ajournement de la construction de
la superstructure : voies et bâtiments
des stations.
Du fait, la gare d'Ambialet ne fut jamais construite et les rails
jamais posés, sauf...
ceux de la voie étroite
servant aux travaux.
La construction des maisonnettes
de garde-barrière,
incluse dans les travaux d'infrastructure, revenait à l'Etat qui s'en
acquitta.
La ligne d'Albi au Vigan étalait sa
plate-forme non ferrée en direction de la halte de Courris.