à l'angle de la
maisonnette de garde-barrière du PN 111,
et desservait, à
7 heures 41, la halte...
de Ranteil.
1901
TAMPONNEMENT A LA HALTE DE RANTEIL (Dépêche de
notre correspondant)
Albi, 13
août.
Un
tamponnement vient de se produire à la halte de Ranteil,
à trois kilomètres d'Albi. Le train de voyageurs
venant de Castres, qui arrive à Albi à 1
heure 10 et ne s'arrête pas à Ranteil, a tamponné, à
cette halte, un train de marchandises
qui n'aurait pas dû se trouver sur la voie.
Plusieurs voyageurs ont reçu des
contusions
sur diverses parties du corps. Une femme, qui se
trouvait dans le wagon de tête, a eu la
jambe prise entre les deux banquettes. Elle vient
d'être transportée à Albi en voiture. On craint que la jambe
ne soit fracturée.
Les autres voyageurs ont
pris le parti
de rentrer à pied
à Albi.
Les dégâts matériels sont assez importants. On travaille
au déblaiement de la voie.
Albi. — Un incendie a détruit la petite gare de
Ranteil, située à 5 kilomètres d'Albi, sur la ligne de
Castelnaudary à
Rodez. Malheureusement, les secours ont été rendus impuissants par
suite du manque d'eau ; les wagons placés à proximité du foyer ont
pu
être retirés à temps et les alentours préservés.
Les causes de ce
sinistre sont inconnues ; on l'attribue à des étincelles
échappées d'une locomotive, ou bien à la présence d'une usine à chaux
près de la gare. L'hypothèse d'un sabotage est également
envisagée, car le feu a éclaté en deux
endroits différents. Une enquête est ouverte.
La halte
de Ranteil est
ouverte en Petite Vitesse : au service des marchandises, tant pour le
réseau du Midi que pour ceux de tous les grands réseaux français et les
ceintures de Paris, dans les limites et aux conditions ci-après : la
halte ne fait que le service des marchandises voyageant par wagon
complet et n'exigeant pas, pour leur manutention, l'emploi d'appareils
spéciaux. La halte de Ranteil n'est pas ouverte
au transport des voitures, chevaux et bestiaux.
En ce qui concerne la Grande Vitesse, la halte de Ranteil n'est ouverte
qu'au service des voyageurs sans bagages et des chiens accompagnés, de
ou pour les gares et haltes de Saint-Juéry, AIbi-Orléans,
Labastide-Denat (halte), Mousquette, Laboutarié, Françoumas (halte),
Lautrec, Mandoul (halte), Viaur (halte) et Castres-Tarn. dans les mêmes
conditions que les haltes de cinquième catégorie.
C'est à partir de 1923 qu'il
fut procédé à un achat de terrains qui permit de porter la superficie
exploitable des carrières de 2 hectares
à 28 hectares
; d'autre part,
de construire un plan incliné à voie
Decauville.
Par ce chemin de fer à voie étroite,
des wagonnets
descendaient des carrières situées au
nord-ouest du hameau de Ranteil,
jusqu'à l'usine
qui était située à l'est du hameau de Veyrières. Cette dernière était
raccordée à la ligne d'Albi à Saint-Juéry par un
petit embranchement particulier.
L'établissement de ce plan incliné nécessita la construction d'ouvrages
importants,
pour la traversée de la voie ferrée
de Rodez à
Castelnaudary et
de certains chemins ou ruisseaux.
La voie étroite passait sous l'actuelle rue Georges Rouault- passage
obstrué -,
passait sous
la ligne de chemin de fer de
Castres à Albi, traversait à niveau l'actuelle rue Maurice
Joyant,
passait au-dessus du ruisseau de Séoux, longeait la route de Castres sur
environ 300 mètres avant de traverser cette dernière au niveau de
l'usine.
ne compte plus, aujourd'hui, qu'un
seul tablier. Par suite d'inondations, la circulation
est interrompue jusqu'à nouvel avis sur les sections de ligne
ci-après :
... de Albi à Ranteil...
de la rue du 18 août 1944 qui
finit en
cul-de-sac à 36 mètres
du PN 114
bis.
Ce passage à niveau a poussé au milieu des champs,
en même temps
que l'urbanisation des lieux.
Il semblerait que
le PN 114 bis n'ait jamais dépassé,
officiellement du moins, le stade d'un passage piétonnier entre deux sections de la
rue Dumont d'Urville.
Une collision entre deux trains s'est produite
lundi soir, vers deux heures, à
quelques centaines de mètres de la gare
d'Albi. Le train partant pour Castres a pris en
queue le train de
Toulouse et a fait dérailler les derniers wagons, ne contenant
heureusement que des marchandises. Grâce à la présence d'esprit du
mécanicien, qui a subitement renversé la vapeur, une catastrophe a pu
être évitée, car les deux trains étaient bondés de voyageurs. Les
dégâts sont purement matériels ; les tampons de la locomotive et
deux
wagons ont été broyés.
Un accident causé par une erreur d'aiguillage s'est produit hier soir,
au moment où le train 657, venant de
Castelnaudary et Castres, entrait
en gare d'Albi, vers dix heures, ayant un retard de près de
vingt
minutes. Trois voitures et les machines sont entrées sur la voie, et
l'aiguillage, tardivement fait, envoya la quatrième voiture et la suite
du train sur une autre voie. Le
tirage obliqué renversa la quatrième
voiture sur le flanc ; six
voyageurs furent blessés, mais sans gravité.
La gare d'Albi-Orléans, ainsi nommée parce que mise en
service en 1864
par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO),
a changé d'appellation après la reprise du réseau par la SNCF.
Elle est devenue : gare
d'Albi-Ville. 1893
On
mande d'Albi :Hier
matin, vers 6 h. 15, un tamponnement s'est produit à la gare d'Albi
entre le train venant de Carmaux et celui de Castres, par suite d'une
erreurd'aiguillage.
Le premier a été précipité sur le second. Le mécanicien a renversé la
vapeur mais sans pouvoir arrêter complètement sa locomotive. Les dégâts
sont importants. Un seul voyageur a été contusionné.
Albi, 19 septembre. Des employés de la Compagnie d'Orléans
déchargeaient des marchandises quand une explosion formidable se
produisit détruisant un wagon. Les employés furent projetés à une
quinzaine de mètres.
L'un
a été tué sur le coup, deux sont morts de leurs blessures, deux autres
sont blessés. Cette catastrophe est due à l'explosion d'une caisse de
capsules de fulminate de mercure expédiée de Tarbes à Saint-Etienne.
Courrier du Puy-de-Dôme, 23 sept. 19171921
Un incendie en gare d'Albi Albi, 14 Novembre. Hier, vers midi et demie, un incendie
s'est déclaré à la gare d'Albi.
En moins de trente minutes, les bâtiments du corps de garde des
mécaniciens, du dortoir des agents de trains et du local des visiteurs
ont été détruits, malgré la rapide eténergique intervention de la
pompe de la gare, des pompiers de la ville et du 15e
régiment d'infanterie.
Le 5
septembre 2013 un feu concernant un bâtiment technique de la
gare SNCF d'Albi-ville, d'une superficie d'environ 200 m², s'est
déclaré. Ce sont les centres de secours
d'Albi et Saint-Juéry qui se sont rendus rapidement sur les lieux,
permettant de contenir l'incendie à l'aile droite du bâtiment. Il
y avait deux lignes de tramways au départ d'Albi-Orléans :
l'une vers Valdériès et Valence-d'Albigeois parl'avenue
Albert-Thomas, la RN 88, puis la route de Valdériès (D 71)
qu'elle
quittait après la traversée du village pour rattraper celle d'Albi à
Valence (D 903) ;
l'autre vers Villefranche-d'Albigeois, en passant par l'avenue du
Colonel-Teyssier, la rue des Agriculteurs
(en longeant ici la voie ferrée à écartement normal encore existante),
St-Juéry (au Saut-du-Tarn) pour ensuite s'élever au-dessus des Avalats
et rejoindre la D 999.
Albi, 11 janvier.
Ce matin, à la gare d'Orléans
d'Albi, un homme d'équipe, nommé Guiraud, a été écrasé entre une
locomotive et un wagon. La mort a été. instantanée. Guiraud n'était
âgé que de vingt-quatre ans. -
Hier soir, vers 21 heures, un train de marchandises, immobilisé par suite d'une panne
de frein en gare d'Albi-Orléans,
s'ébranla soudain et partit à la
dérive, à une très vive allure, sans qu'il fût possible de rien tenter
pour l'arrêter. Photo de 2011
Il franchit la gare d'Albi-Orléans, le chemin de Grande
Communication n° 13 d'Albi à Saint-Sulpice, à l'angle de la maisonnette de garde-barrière
du PN 21,
Photo de 2012
aujourd'hui démolie, le
viaduc du Tarn
et entra en gare d'Albi-Madeleine au moment où s'ébranlait un autre
train de marchandises en direction de Carmaux. Le choc fut terrible. Le
convoi tamponné fut projeté en avant d'une centaine de mètres et une
quinzaine de wagons furent littéralement pulvérisés. L'un d'eux bondit
au-dessus d'une voie latérale et retomba au delà, les roues en l'air.
Un autre, également renversé, se mit en travers du quai qu'il laboura
sur une longueur de vingt mètres. Des wagons de chaux éventrés
répandaient partout de longues traînées blanches. Il n'y a cependant
que deux blessé : M. Vialette, âgé de 49 ans, conducteur du train
tamponné, qui se trouvait dans le poste vigie et qui, sérieusement
atteint sur diverses parties du corps, a été transporté à l'hôpital
d'Albi, et M. Hippolyte Nialhe, 47 ans, chef du train partant pour
Carmaux, qui a été fortement contusionné dans le fourgon où il se
trouvait.