07 - de la halte de Cassagnas-Village à la
halte de la Draye-du-Pradal
Ancienne voie ferrée
CFD de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge
à
VTT
Évolution
du parcours entre les gares de Florac et de
Sainte-Cécile-d'Andorge
De la halte de Cassagnas-Village à la
halte de la Draye-du-Pradal : 2,3 km
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tracé de cette
section de ligne sur Géoportail
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coordonnées UTM
Photos
du 22 mai 2019
Les autorails en provenance de Florac
pouvaient opérer un arrêt
près
d'une
bergerie
matérialisant
l'emplacement de la "halte"
UTM
: 31 T 559366 4901795
de
Cassagnas-Village .
L'arrêt
facultatif ,
à
vol d'oiseau, se
situait plus près du village à desservir que la
gare de Cassagnas-Barre.
Néanmoins, les voyageurs devaient descendre traverser la
Mimente sur
une
passerelle et gravir une rude
pente
en face.
Les convois repartaient
à l'est
et enjambaient
le ruisseau de Lourine , actuel ruisseau
de Seiguerines,
sur un pont
maçonné à une arche .
UTM
: 31 T 559405 4901813
Alors qu'en surplomb de la Jasse ,
l'ancienne voie
métrique du CFD
s'en va virer en
tranchée ,
ses traverses
peu à peu
refont
surface.
L'ex-plate-forme
de la ligne de Sainte-Cécile-d'Andorge à Florac
expose là quelques reliques
de
son passé
ferroviaire.
La voie
déferrée
sautille un aqueduc
voûté
UTM
: 31 T 559896 4901837
près d'une
borne en rapport - ou pas -
avec le chemin de fer.
Au-delà d'une balise
du GR 70 ,
le chemin
qui a pris place
sur la voie
désaffectée,
serpente le long d'une contre-rive
soutenue
par
des contrefort s.
Les convois sautillaient l'aqueduc
voûté
UTM
: 31 T 560315 4901671
d'un
ravin anonyme
et poursuivaient
au nord-est
entre les parois d'une très courte tranchée .
La voie ,
en balcon
au-dessus de la
rivière,
s'engage
sur un énième aqueduc
voûté
UTM
: 31 T 560459 4901808
et vire
à l'est
en surplomb du pont
d'un très
ancien chemin de service.
Ce chemin venait couper à
niveau
UTM
: 31 T 560584 4901853
la ligne de chemin de fer
avant
de s'élever en
direction du :
←
Col des Loupies
2 km
3
km ont été
parcourus depuis le "Relais de Stevenson" (gare de
Cassagans-Barre).
Le randonneur
n'a idée
ni du nombre ni de la qualité des aqueduc s
discrets qui s'enchaînent sous ses pieds.
Certaines galerie s
en pierre
plongent pour déverser à mi-pente les eaux
promises à la
Mimente.
UTM
: 31 T 560762 4901855
La voie
déferrée ,
en sous-bois,
remonte lentement la
vallée
par-dessus le ponceau
voûté
UTM
: 31 T 560823 4901856
d'un
ravin
anonyme.
La ligne de Florac à Sainte-Cécile d'Andorge
a été concédée le 20
février 1904
à la compagnie des C hemins
de F er D épartementaux
UTM
: 31 T 560906 4901870
qui gérait déjà d'autres
réseaux de moyenne montagne à
écartement
métrique,
tel celui du Vivarais.
La
pose du ballast
et de la voie a d'ailleurs été
effectuée à l'aide de deux locomotives de
type 030, venues du réseau du Vivarais.
Les eaux venues, elles, de la montagne
transitent une fois encore par un aqueduc
voûté .
UTM
: 31 T 560971 4901914
En 1913, la compagnie du CFD Lozère employait 70 personnes,
55 ans plus tard, ils n'étaient plus que 33.
Contrairement
à la
diminution du personnel, des voyageurs et du fret ayant
entrainé la
fermeture de la ligne en 1968,
les aqueduc s
vouté s
UTM
: 31 T 561053 4901971
résistent.
Jusqu'ici, peu ont été remplacés par
des buses.
Dans un environnement où les champignons sont interdits (de
séjour ?),
la piste
grimpe toujours et passe les 750 mètres d'altitude.
L'écoulement des eaux
UTM
: 31 T 561115 4901978
à flanc de montagne
est une préoccupation
constante.
UTM
: 31 T 561188 4901977
Le randonneur le plus attentif
à ces petits ouvrages discrets
ne
peut les
voir tous, même lorsqu'il s'agit de l'aqueduc d'un ravin
nommé par le
cadastre napoléonien : valat
de Ferux .
UTM
: 31 T 561316 4901970
Les trains,
le long d'une
rigole en
pierre,
arrivaient en vue du
Pradal ;
hameau
situé à flanc
de coteau
sur la rive opposée de la Mimente.
Tous
les convois
UTM
: 31 T 561442 4902015
en
provenance de
Florac
se
présentaient bientôt
sur un aqueduc
voûté
UTM
: 31 T 561473 4902011
mais seuls certains autorails marquaient
l'arrêt,
plus à l'est, à proximité de la
"maison de poseurs" de Cassagnas.
L'arrêt facultatif de la
Draye du Pradal
s'effectuait dans un environnement abrupt et peu ensoleillé,
à un bon
demi-kilomètre du viaduc du Blocard.
Le nombre réduit
d'ouvertures laisse
supposer qu'une famille ne vivait
pas ici, dans cet endroit peu hospitalier, sans replat ni
lumière.
UTM
: 31 T 561518 4901999
Aujourd'hui,
la bâtisse dispose d'un puits de lumière
qui inonde tous les étages.
Une brigade devait
établir ici ses
quartiers
en tant que de besoin, dans un secteur particulièrement
propice aux
éboulements et aux ruissellements. Un endroit
idéal pour les
maquisards, qui furent nombreux au pays des camisards.
Le
soupirail trahit une cave, donc une construction "aux
normes",
avec chaînages en harpe.
Ses lieux
d'aisance sont toujours visibles
un
peu plus haut dans les bois.
Le hameau du Pradal se situe sur
l'autre rive de la Mimente, à l'adret : les
autochtones devaient donc
traverser le torrent sur quelques planches, puis attaquer une sente
forestière humide pour aller prendre l'autorail ou y confier
un colis .
L'autorail poursuivait en direction de la gare du Rouve-Jalcrest.
Texte : Massif Central Frerroviaire
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