20 - de la gare
du Collet-de-Dèze à l'arrêt des Combres
Ancienne voie ferrée
CFD de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge
à
VTT
Évolution
du parcours entre les gares de Florac et de
Sainte-Cécile-d'Andorge



De la gare
du
Collet-de-Dèze à la halte des Combres :
1,6 km


Ouvrez
le
tracé de cette
section de ligne sur Géoportail
TUTO pour utiliser les
coordonnées UTM
Photos
du 16 juin 2019

L'ancienne ligne de
chemin de fer

de Florac
à
Sainte-Cécile-d'Andorge pénètre

sur
l'emprise

de la gare

du Collet-de-Dèze.

Le bâtiment
voyageur, ouvert
au public en 1906,

est aujourd'hui
vieillissant.
Il a dû
intégrer les locaux de l'EPHAD La Soleillade.
UTM
: 31 T 573947 4899687

En 1965, un voyageur parti de Florac par l'autorail de
6 h 55

parvenait au Collet de
Dèze à
8 h 12.

Les trains
repartaient

le long d'une contre-rive

sur
une emprise

occupée
de nos jours

par le centre de secours


du village.


Les cartes et photos aériennes d'époque ne
signalent pas de passage
à
niveau au sortir de l'emprise de la gare.
UTM
: 31 T 574029 4899767


Les convois poursuivaient


en
courbe


en surplomb de la nationale 107bis*.
*Actuelle N 106


Le chemin


herbeux


qui a pris place sur l'ancienne
plate-forme ferroviaire


s'appuie sur
des murs
de soutènement en terrasse


ou en arcade,
séparés par une
rigole en pierre.


La voie
verdissante dans toute
l'acception du terme*,
*Projet de voie verte


vire

en tranchée


entre le
hameau de Trouillau


et la nationale.


Après une reconnaissance de la ligne effectuée le
5 juillet 1909,


les trains commencèrent à circuler entre
Sainte-Cécile d'Andorge et
Florac le 24 du même mois.



Le 31 mars
1968 le CFD mit fin à
l'exploitation de sa voie métrique.


En 1971 les
infrastructures sont
démantelées.

Si l'élargissement

de la N 106
a été
préjudiciable à la continuité de
l'ancienne plate-forme ferroviaire, elle n'en a
affecté que de rares
tronçons.

La voie déferrée s'engage
maintenant le long d'un garde-corps

qui surplombe le dépôt
de Bernon
Matériaux


au lieu-dit l'Usine.
UTM : 31
T 574584 4899591

Sur
les 4 arches

de 12 mètres

du viaduc
de Servière

les convois sautaient le ruisseau du même nom.

Entre un garde-corps
fou et un garde-fou manquant de corps,

la voie
déferrée regagne la
terre ferme


et s'en va sautiller

le ravin du Ponteils
UTM : 31
T 574712 4899510


qui s'écoule plus bas sous
la chaussée
de la nationale et conflue avec le Gardon d'Alès.


Au sortir


d'une pittoresque 

tranchée,

l'ancienne ligne de
chemin de fer
vire plein est

entre les bâtisses

du hameau

du Pradalas.

La voie
déferrée
UTM : 31
T 574840 4899469

offre maintenant son emprise


à un chemin


carrossable

qui
sautille un ravin anonyme

sur un ex-aqueduc voûté,


reconfiguré
en
dalot.
UTM : 31
T 575214
4899105

La voie
progresse en forêt 

où elle est rejointe par
un chemin
UTM : 31
T 574929 4899418

- non cartographié - en lien avec la nationale. 

Seul
le recours à
une carte peut fait prendre conscience au randonneur qu'il emprunte le "PR Les Molières"
depuis la gare du
Collet-de-Dèze.


Cette
jonction n'est
apparemment pas celle


qu'empruntaient jadis

les voyageurs au départ ou à l'arrivée

de l'arrêt des
Combres.
Si l'on en croit la carte de 1950, l'arrêt se faisait une
centaine de
mètres à l'est du pont sur le Gardon
d'Alès,

au-delà d'un aqueduc

embroussaillé ;

peut-être à proximité d'un escalier
de traverse(s)
UTM : 31
T 575149 4899174

en marche vers la N 106

à quelques enjambées du chemin d'accès
aux Combres.
UTM : 31
T 575195 4899098 

Cet escalier a vraisemblablement été
créé pour permettre au PR Les
Molières de s'échapper vers
le hameau éponyme. 

Guère plus
loin,

un sentier très discret,


au débouché acrobatique, plonge sous l'emplacement 

de la halte.
UTM : 31
T 575238 4899071


Les convois poursuivaient

en direction de l'arrêt de la Devèze.
©
2019
| 