la gare de Flayosc,
ouverte le 23
avril 1888, dispose de deux voies avec tiroir.
La cour,
était desservie
par l'avenue de la Gare,
elle-même embranchée à
la
"R.N. N° 557 de Moustiers au Muy".
Dès
1894,
on se plaint de ce que la gare des marchandises ne fait pas
le
poids et se trouve régulièrement
encombrée :
Le
Conseil d'arrondissement de Draguignan s'est réuni lundi,
à 10 heures du matin, sous la présidence
de
M. Brun...
Sur la proposition de M. Chieusse le conseil émet
le vœu qu'il soit installé une bascule
à la gare de
Flayosc, sur la ligne de Draguignan à
Meyrargues. Le Conseil, sur la proposition
de MM. Gebelin et Chieusse
émet
le vœu que les gares
de Bargemon et de Flayosc
soient
agrandies
en vue d'éviter l'encombrement quotidien des marchandises.
circulaient
en
bordure de la "départementale 7", de 1889 à
1895 ; du
"chemin de grande communication 107", de 1895 à
1933 ;
de la "route nationale 557", de 1933 à 1950.
Ils ont échappé à la
réforme de 1973,
confortée en 2006, qui a ramené la route dans
le giron
du département
sous le N° 557.
L'embranchement vers
le passage à
niveau suivant, en biais, en pleins champs, se situait
quelque 10 mètres avant
La
voie
déferrée amorce là sa
descente vers Draguignan
en
bordure droite
de l'avenue Tuttlingen.
De nos jours les autobus font halte à l'arrêt
"Col de l'Ange".
La plate-forme
ferroviaire désaffectée plonge
à droite
pour décrire
une courbe
plus parfaite que celle dessinée par la route.
Le Petit Provençal du 12
février 1894
fait part à ses lecteurs de l'ordre du jour de la commission
départementale devant se réunir le mardi 16
février à 2 heures et demie du soir :
Parmi
les affaires portées à l'ordre du jour figurent
des
demandes de subventions des communes de Bras et Flayosc, ainsi que la
réponse du ministre aux vœux émis
précédemment par la commission
départementale
tendant à la création de trains légers
sur la
ligne de Carnoules à Gardanne et d'un
quatrième train sur
la ligne S.F. de Draguignan à Meyrargues.
Le regard des
voyageurs,
qui se portait à
nouveau
sur la route redevenue proche
à l'amorce d'une épingle,
était soudain détourné, au loin, sur la ville de Draguignan
vers laquelle le train se dirigeait sans encore faire mine de s'en
rapprocher.
En 2022, la traversée, en ce lieu, d'un flot ininterrompu de
véhicules est
un exercice
fastidieux et périlleux.
A la fin du XIXème siècle,
le franchissement du passage
à niveau 210, présentait
déjà un danger :
Draguignan.
- Par la saison qui court, les journées sont moins longues
et la
nuit arrive vite.
Or, le train qui vient de Meyrargues traverse la
route de Lorgues entre 6 et 7 heures du soir, et des chaines
sont
avant son passage, tendues sans qu'une lanterne prévienne
piétons et véhicules que le chemin est
obstrué.
Cet état de choses pouvant être la source
d'accidents
regrettables, nous nous permettons de le signaler à
M. Qui-de-Droit.
A
225,637 mètres d'altitude, les convois s'engageaient
en descente le long de la maisonnette
de garde-barrière sur
une voie qui
supporte aujourd'hui la chausséede l'avenue
du Col de l'Ange.
A ce passage
à niveau dangereux, un accident a pu
être évité le 15
juillet
1933.
La Compagnie, endettée, cesse l'exploitation de ses lignes
de
Nice à Digne et de Nice à Meyrargues, le 14 juillet
1933
à minuit. Le personnel, soit 450 personnes, est
licencié.
Les
mécaniciens qui ont eu la lourde tâche de ramener les
trains à Draguignan,
hier matin sur les lignes dont beaucoup de passages à niveau
n'étaient
plus gardés, ont conduit leurs convois avec la
plus grande prudence et aucun incident ni accident ne s'est produit.
Cependant,
ils se sont quelque fois trouvés en situation
délicate,
tel par exemple celui qui ramena hier matin son train de Meyrargues et
qui, au passage
à niveau du col de l'Ange, dut à son
sang-froid d'éviter de justesse une voiture automobile
engagée sur la voie...
Au col de l'Ange, il n'y a pas de passage à niveau mais un
passage supérieur. Le PN le plus proche est le
210, celui qui,
36 ans auparavant, avait manqué
d'éclairage.
L'arrêt du trafic - le 14 juillet
1933 - a
soulevé un vif mécontentement dans nos
populations. Sur
tout le réseau, par exemple à Barjols, Seillans,
Montauroux, Bargemon, etc. des usagers qui se servaient quotidiennement
du train pour leurs envois ou pour leurs arrivages ont
été extrêmement
gênés par la carence
de la Compagnie.
Ils avaient cru, pour la plupart, que la situation serait
solutionnée avant l'arrêt du trafic. Ils ont
dû
prendre à l'improviste toutes mesures que
réclamait la
sauvegarde de leurs intérêts.
L'administration des
P.T.T. avait de
son côté pris ses dispositions pour remplacer par
des
services automobiles les trains défaillants et assurer la
marche
normale de ses courriers.
Hier
matin; cependant, elle a envoyé ses convoyeurs comme
d'habitude
et ce ne fut que lorsque un rédacteur, envoyé par
la
direction, M. Payan, eut constaté officiellement la
carence
de la Compagnie, que les sacs postaux furent acheminés sur
les
automobiles qui les attendaient. Aucune
information officielle n'est encore parvenue à la
connaissance
des cheminots relativement à une reprise
éventuelle du
travail.
Le bruit courait dans la matinée que l'arrêt ne
serait que
de quelques heures, mais hélas, cette nouvelle ne reposait
sur
aucun fondement sérieux.
Un service par autocars a commencé dès
aujourd'hui entre Digne et Nice.
Les sacs postaux sont acheminés par ce dernier moyen.
Le 17 juillet
1933,
les Ponts et Chaussées, en tant que représentant
de
l'État, reprennent l'exploitation de la ligne, avec le
même personnel et les mêmes horaires. Le "Train des Pignes"
pouvait continuer
Les
députés de Basses et Hautes-Alpes et des
Alpes-Maritimes ont examiné
dans une réunion tenue hier, la question des lignes de
chemins de fer à
créer entre Draguignan et Barcelonnette par
Castellane et Saint-André,
de Nice à Sospelle... Ceci n'est
pas surprenant, toutes les stations de la ligne, ou presque, rêvent de
devenir gare de bifurcation.
En
revanche la suite du paragraphe est plus surprenante, concernant une
voie métrique : ...et
du dédoublement de la voie
de Meyrargues à Draguignan.
Ils
ont consigné, dans une note, qu'ils remettront à
M. Freycinet, les
résultats de leurs entretiens. Les
députés font valoir que les travaux
des lignes offensives de l'Italie doivent appeler comme
réponse des
lignes défensives françaises.
Afin
de limiter l'impact des fortes crues, une arche
supplémentaire a été creusée
pour
créer un canal de guidage et faciliter
l'écoulement des eaux. Ce jeudi 14 décembre
2017, le président du SMA, Monsieur Olivier
AUDIBERT-TROIN, accompagné du Préfet du Var, du sous-préfet de
Draguignan et de nombreux élus du territoire, a organisé l'inauguration
des premiers travaux réalisés par le syndicat sur le secteur du pont
d'Aups à Draguignan. Les différents travaux réalisés sur
ce secteur ont visé à : – Réouvrir une ancienne arche du Pont
d’Aups, – créer une nouvelle arche dans l'ancien pont du
Train des Pignes, – supprimer les remblais de l'ancien
parking pour augmenter le gabarit de la rivière, –
créer de nouvelles surfaces de stationnement pour remplacer l’ancien
parking du pont d'Aups, supprimé afin de rendre son gabarit à la
rivière. Le
montant de cette opération est de 600 000 €, subventionné à 80% par
l'État, la région PACA, le Département du Var et l'agence de l'eau. Cette première réalisation préfigure
de nombreux travaux d'envergures
sur le bassin de la Nartuby, mais aussi sur le reste du territoire de
l'Argens dont le secteur de la basse-vallée ou bien celui de
"Brignoles-Le Val".
Au sortir de l'ouvrage
la
construction de la voie de chemin de fer a interrompu un chemin
en provenance de la route
et
à destination d'une ferme ; chemin aujourd'hui
avalé par le domaine privé du Pont
d'Aups.
La plate-forme
déferrée du train des Pignes
se met au service d'une voie
piétonne et d'une piste cyclable
accolée à la chaussée de "l'avenue du
Pont d'Aups"
qui dessert l'arrêt,
de cars, du Clos de
l'Ange.
Les trains s'engageaient sur un ponceau
voûté au-dessus d'un fossé
s'approchait
à moins de 15 mètres de la piste de l'hippodrome.
La voie
déferrée
abandonne la "traverse Léo Lagrange"
pour le boulevard du même nom.
Le terrain, à l'arrière d'une bâtisse,
jouxtait la piste de l'hippodrome.
Les trains parvenaient
à
la croisée du "chemin
vicinal N° 23 dit du Petit Plan" qui
était interdit à la circulation des voitures et des
piétons, les jours de course de
1 heure à
6 heures de l'après-midi, d'ici
jusqu'à la
rencontre de la Nartuby.
Le passage à niveau a disparu sous la partie gauche du
terre-plein du rond-point
Sur la proposition du conseil
municipal, la Compagnie du Sud aurait
l'intention d'établir une halte, au passage à niveau
de
l'avenue du
Pont-de-Lorgues(actuellement boulevard
Joffre, prolongé par l'avenue du 4 septembre).
Cette décision
- nous en
sommes persuadés - rencontrera l'assentiment
général.
L'assentiment n'a visiblement pas atteint le grade de
général. Nul témoignage ou publication
ne fait
état d'une halte à l'emplacement
de l'actuel rond-point
UTM :32
T 295053 4823238
Sur
cette place, selon un panneau
d'information apposé en façade, étaient
implantés les dépôts, les ateliers, les
bureaux, la
halle à marchandises et les voies de la Compagnie des
chemins de fer
Sud-France, devenue en 1925 la Compagnie des chemins de fer de Provence.
Que d'installations sur cette place, occupée en réalité par la cour des voyageurs.
En
effet, de 1888 à 1950, Draguignan fut le centre technique de
la ligne
ferroviaire Nice Meyrargues (Bouches-du-Rhône), via Grasse,
Tanneron,
Montauroux, Fayence, Bargemon, Callas, Draguignan, Flayosc, Lorgues,
Salernes, Aups, Barjols, Varages, Rians, Jouques et
Peyrolles, soit
211 kilomètres.
En 1892, la vitesse moyenne de parcours était de
22 km/h ; bien que modeste elle s'est constamment
accrue au
cours des 62 années d'exploitation.
La gare de Draguignan fut
inaugurée le 25 avril 1890 par le
président de la République Sadi Carnot qui
effectua le
trajet jusqu'à Meyrargues.
Ce chemin de fer à voie étroite (un
mètre)
était desservi par un matériel roulant
à vapeur de
première génération, de puissance
réduite,
ce qui lui valut l'affectueux surnom de "Train des pignes" :
il
allait si lentement dans les côtes, dit la
légende,
que les voyageurs pouvaient en descendre pour ramasser quelques pommes
de pin (ou pignes) afin d'allumer le feu en regagnant leurs foyers.
Sous
l'Occupation, le "Train
des pignes" permit aux résistants de
transporter, avec la complicité du personnel, les armes
provenant des
parachutages et destinées aux maquis.
Le 2 janvier
1950, le "Train des pignes" entra pour la
dernière fois en gare de Draguignan.
Par ailleurs, la ligne Draguignan-Les Arcs sera desservie par la SNCF
jusqu'au 24 décembre 1992.
A ce propos, au
conseil
d'arrondissement du 16 octobre
1907, M. Baron
demande :
qu'un employé
soit
spécialement affecté à l'ouverture de
la porte
faisant communiquer, à Draguignan, la gare du Sud avec celle du
P.-L.-M. cinq minutes avant le départ des
trains.
Inauguration du chemin de
fer de Meyrargues à Draguignan
M. Yves Guillot, ministre des travaux publics,
accompagné
de M. Jules Roche, député, et de
plusieurs autres
invités... sont montés à
Meyrargues dans un train
spécial qui a parcouru la nouvelle ligne jusqu'à Draguignan.
Draguignan,
23
mars 1889
Le train
ministériel est
arrivé à 1 h. 1/2. Le ministre
a
été reçu à la gare par la
municipalité, le général de division
Coatpont,
gouverneur de Nice, le général de brigade Garnier
des
Garets, l'évêque de Fréjus, le
secrétaire
général de la préfecture du Var en
l'absence du
préfet, les directeurs de la Compagnie des chemins de fer du
Sud
et les chefs de service des administrations civiles. Un bataillon du 61e
formait la haie. La gendarmerie à
cheval faisait escorte à la voiture du ministre, qui
était précédée de la
musique municipale.
Une foule énorme stationnait sur tout le parcours. Le
cortège s'est rendu à la salle du banquet offert
par la municipalité. Ce banquet avait réuni cent
quatre-vingts convives environ.
Au dessert M. Beneux, secrétaire
général, en
l'absence du préfet appelé à d'autres
fonctions, a
porté un toast
au président de la République.
M. Clavier, maire de Draguignan, a
bu à la
santé du
ministre. Il a appelé son attention sur l'importance, pour
le
département, de la ligne de Digne à Draguignan.
Après un toast
porté au nom de la Compagnie du Sud par M. Rey,
président du conseil d'administration, M. Yves
Guillot se lève. Il
boit au maire, au conseil municipal, aux
habitants de Draguignan dont le bon accueil l'a touché. Il boit
au département tout entier...
La gare
elle-même, bâtiment de 1ère classe avec buffet, fut inaugurée l'année
suivante, le 25
avril 1890, par le président Sadi Carnot. L'Économiste européen
du 2 juillet 1909
informe ses lecteurs des réalisations et projets des lignes du Sud de
la France :
Une ligne
de Draguignan à
Saint-Aygulf
raccordée aux lignes de Nice à Meyrargues et de
Saint-Raphaël à Toulon : environ
32 kilomètres.
Les conditions
à satisfaire pour que ce projet aboutisse ne semblent pas
prêtes à être réunies. (lire l'article)
C'est probablement
la mise en service d'autorails, après
guerre, qui aura permis l'instauration de points d'arrêts
nouveaux en 1948 - 49. Ils n'auront toutefois pas permis de sauver la
ligne.
Le train repartait
au travers de la vaste emprise de la
gare du Sud,
à ne pas confondre avec la cour des voyageurs, et qui comprenait aussi
une seconde halle à marchandises, pour le transit
avec le PLM, un château d'eau, 3 grues hydrauliques,
une plaque tournante servant un dépôt pour 9 machines. En bordure de la plaque, la voie
amorçait
une courbe afin de s'éloigner de la ligne PLM pour mieux
revenir vers elle et la franchir sur un pont-rail avant de
s'éloigner en direction de la gare de Figanières.