15 - de l'arrêt de La Farelle
à la
gare de Saint-Hilaire-de-Lavit
Ancienne voie ferrée
CFD de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge
à
VTT
Évolution
du parcours entre les gares de Florac et de
Sainte-Cécile-d'Andorge



De la halte
de La
Farelle à la gare de
Saint-Hilaire-de-Lavit : 1,6 km


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Photos
du 06 juin 2019


A en croire la carte
IGN de 1950, 

l'arrêt
facultatif de La Farelle 

se situait 

quelque 80 mètres 

au nord-est de l'intersection du chemin d'accès aux
Molières, 

au-delà 

d'un aqueduc
voûté dédié
à des eaux anonymes. 

L'arrêt de la
Farelle se serait
donc tenu 

près d'un sentier
UTM : 31
T 568752 4902177 

qui n'apparaît pas sur le cadastre de 1962.
Une approximation de l'IGN ? Une omission du cadastre ?


Les convois des CFD poursuivaient 

en surplomb
de la N 107 bis, 

actuelle N 106 

vers laquelle s'écoulent encore 

diverses eaux
UTM : 31
T 568894 4902118 

promises, plus bas, au Gardon d'Alès. 

En tranchée 

puis en remblai 

sur un ruisseau sans nom,
UTM : 31
T 569004 4902058 

la voie métrique de la ligne de chemin de fer de Florac
à
Sainte-Cécile-d'Andorge s'en allait croiser, 

à niveau, le "chemin d'exploitation de
Soulages", aujourd'hui goudronné.
UTM : 31
T 569069 4902040 

La voie
déferrée 

a
cédé son emprise 

à un chemin
herbeux 

bordé d'une contre-rive. 

Les trains 

serpentaient 

à flanc de montagne 

en direction du nord-est 

avant d'entamer 

une
longue courbe 

en forme de demi-cercle. 

Ce faisant, ils enjambaient
UTM : 31
T 569545 4902197 

le vallon du ravin de
Pépi 

sur les quatre arches
d'un pont maçonné. 

Au sortir de l'ouvrage,
la courbe ne suffit plus à contourner le relief
dont l'échine 

plonge en direction du Gardon d'Alès.
UTM : 31
T 569599 4902159 

Le tunnel de Corbières, 

en 197 mètres, 

se joue de l'obstacle. 

La galerie 

tantôt taillée dans la roche, 

tantôt maçonnée, 

épouse
la courbure de la rivière, 

50
mètres au-dessus 

du fond de vallée, bientôt en vue. 

Les
convois 

étaient recrachés 

dans une tranchée
UTM : 31
T 569568 4901966 

face au sud-ouest. 

Ils sautaient aussitôt 

les eaux
d'un ravin anonyme 

sur un ponceau
voûté.
UTM : 31
T 569555 4901934 

Le
chemin herbeux, 

parsemé de restes
de ballast, 

offre une
échappatoire vers la
nationale 

avant 

qu'il ne s'embroussaille 

en tranchée 

et finisse 

par disparaître,


grignoté par la N
106.
La ligne de chemin de fer de Florac à
Sainte-Cécile-d'Andorge, fermée
en 1968, 

n'a pas tardé à servir de variable d'ajustement
à la route comme en
témoignent une photo
aérienne de 1975 

et
la réalité actuelle 

du
terrain. 

La
N 107 bis restait
intercalée entre le Gardon d'Alès et la voie
ferrée. Toutes deux
sautaient alors un ravin anonyme 

sur un aqueduc
voûté
UTM : 31
T 569641 4901646 

et entraient desservir 

la gare de Saint-Hilaire
de Lavit
; 

la chaussée
par la droite 

et les rails
par la gauche.
En
1965 un autorail
parti de Florac à 6 h 55 se présentait ici
à quai à 7 h 59. 

Aujourd'hui, la N 106
profite
de l'emprise abandonnée 

de la gare de
Saint-Hilaire-de-Lavit.
UTM : 31
T 569662 4901615 

Dos aux
bâtiments, la route 

et la ligne de chemin de fer s'éloignaient au sud
où certains trains
allaient faire halte au Poncet. 
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2019
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