16 - de l'arrêt de La Farelle
à la
gare de Saint-Hilaire-de-Lavit 
 Ancienne
voie métrique CFD de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge  
à
VTT  
 
 
  
 
 
 
 
Évolution 
du parcours entre les gares de Florac et de
Sainte-Cécile-d'Andorge  
 
 
 
 
De l'arrêt 
de La
Farelle à la gare de 
Saint-Hilaire-de-Lavit : 1,6 km  
 
 
   
Ouvrez
le
tracé de cette
section de ligne sur Géoportail   
 
TUTO pour utiliser les
coordonnées UTM  
 
Photos
des 06 juin 2019 et 25 juillet 2024 
 
  
 
 
 
 
 
En 1909 ,  le
mécanicien du train de   4 heures 30
(du soir), au départ de Florac,  
   
 
 
 
 
 
 
conduisait sa locomotive et les wagons de son train, 
   
 
 
 
 
 
 
 
directement de la gare de Saint-Frézal à celle de
Saint-Hilaire-de-Lavit. 
   
 
 
 
 
 
En 1938 ,
en revanche, le mécanicien de l'autorail  de
14 heures 15, devait envisager de desservir, 
   
 
 
 
 
 
 
l'arrêt de la
Farelle  
à la croisée  d'un
chemin      
 
 
 
 
 
 
embranché à la N° 107bis, à hauteur du hameau  éponyme.    
 
 
 
 
 
 
 
 
Par manque d'emplacement libre sur la carte ou par souci d'exactitude, l'IGN
de 1950 ,
positionne l'arrêt  facultatif  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM :  31
T 568752 4902177  
   
 
 
 
 
 
 
quelque 80 mètres   
 
 
 
 
 
 
 
plus loin,   
 
 
 
 
 
 
 
juste au-delà d'un aqueduc    
 
 
 
 
 
 
voûté ,   
 
 
 
 
 
 
au pied d'une sente  susceptible de
descendre des Molières. 
   
 
 
 
 
 
L'autorail qui s'était arrêté dans les parages, à la demande de voyageurs, repartait    
 
 
 
 
 
 
en surplomb de la
N 107bis.    
 
 
 
 
 
Trois cent dix
mètres à vol d'oiseau au sud-ouest de la Farelle, à Transgardon,     
 
 
 
 
 
 le Gardon (sans nom) conflue
avec le Gardon d'Alès.   
 
 
 
 
 
Le  chemin de fer qui
avait dû  étaler la
variation importante d'altitude  de sa ligne au travers d'une
succession de boucles,    
 
 
 
 
 
retrouvait la vallée principale empruntée à la sortie du tunnel de
Jalcreste.    
 
 
 
 
 
La N 107bis,
récupérée au pont de Champernal, complète les retrouvailles. 
    
 
 
 
 
 
 
 
Les eaux d'écoulement ne s'y sont pas trompées,   
 
 
 
 
 
 
 
c'est bien vers le Gardon d'Alès   
 
 
 
 
 
 
que, plus ou moins directement elles se dirigent désormais. 
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM :  31
T 568894 4902118    
 
 
 
 
 
 
 
 
Au sortir d'une courbe ,   
 
 
 
 
 
 
un ruisseau anonyme, en
provenance de lou Puech,    
 
 
 
 
 
 
 
s'écoule sous le remblai à l'intérieur
d'un aqueduc 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM :  31
T 569004 4902058      
 
 
 
 
 
 
embroussaillé.    
 
 
 
 
 
 
La voie métrique    
 
 
 
 
 
de la ligne de chemin de fer de Florac
à
Sainte-Cécile-d'Andorge s'en allait croiser,   
 
 
 
 
 
 
 
à niveau , le "chemin d'exploitation
de
Soulatges",  
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM :  31
T 569069 4902040    
 
 
 
 
 
 
 
actuelle voie
communale N° 24.   
 
 
 
 
 
Rien n'est plus beau que les nappes
d'un rose mauve des bruyères fleuries en septembre,    
 
 
 
 
 
ou le manteau d'or roux de la
châtaigneraie en octobre,  ou
la parure d'or des "genestes" en mai,    
 
 
 
 
 
 
 
 
sur les pentes où le petit train de Sainte-Cécile-d'Andorge à Florac  se
hisse crânement, 
   
 
 
  
 
 
 
épousant toutes les sinuosités des
versants,    
 
 
 
 
 
 
filant à sa manière les courbes de niveau,    
 
 
 
 
 
mettant sa coquetterie à ne rien cacher au
voyageur du paysage qui se déroule comme un film, 
 
  
   
 
 
 
 
 
pas même le hameau de la Croze (Crose), sur la rive opposée de la rivière.    
 
 
 
 
 
 
Le train   
 
 
 
 
 
 
enjambait un appréciable ravin resté anonyme 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM :  31
T 569314 4902150    
 
 
 
 
 
 
sur la voûte  d'un pourtant
imposant aqueduc.   
 
 
 
 
 
 
La voie déferrée    
 
 
 
 
 
 
s'écarte de la N 106     
 
 
 
 
 
 
en virant à gauche entre les parois d'une tranchée ,   
 
 
 
 
 
 
 
 
puis à droite ,   
 
 
 
 
 
 
en direction   
 
 
 
 
 
 
du  viaduc de Corbières , 
   
 
 
 
 
 
 
un
 bel ouvrage en courbe ,    
 
 
 
 
 
 
à 4 arches     
 
 
 
 
 
 
de 12 mètres,    
 
 
 
 
 
 
traversant 
   
 
 
 
 
 
 
 
le ravin de Pépi...   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM :  31
T 569545 4902197        
 
 
 
 
 
 
 
Aujourd'hui, l'ouvrage    
 
 
 
 
 
 
ne lèche plus la nationale , qui a changé de numéro et d'emplacement    
 
 
 
 
 
 
après rectification d'un virage .   
 
 
 
 
 
 
Le viaduc traverse donc le ravin de Pépi   
 
 
 
 
 
... 
avant de s'engouffrer    
 
 
 
 
 
 
 
 dans le Tunnel de Corbières , 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM :  31
T 569599 4902159    
 
 
 
 
 
 
(197 m).    
 
 
 
 
 
 
Tracé
en S,    
 
 
 
 
 
 
il est le troisième en importance de
la ligne,   
 
 
 
 
 
 
 et le dernier que
nous rencontrons     
 
 
 
 
 
 
sur cette rude descente amorcée dès
la gare de
St-Privat... 
 
   
 
   
 
 
 
 
 
 
Le souterrain     
 
 
 
 
 
 
longé par un aqueduc  d'écoulement des eaux,   
 
 
 
 
 
 
 
alterne des sections rocheuses   
 
 
 
 
 
 
avec des tronçons revêtus de pierres taillées,   
 
 
 
 
 
 
ou mêle les deux   
 
 
 
 
 
 
à l'aide de piédroit maçonné .   
 
 
 
 
 
 
La fiche du
Nivellement Général de la France,   
 
 
 
 
 
 
qui en matière de
toponymie n'est pas une référence,   
 
 
 
 
 
 
nomme l'ouvrage "tunnel de Ladreyt "     
 
 
 
 
 
 
et situe sa sortie
au PK 35,95, à une altitude de  397,484 mètres .  
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM :  31
T 569568 4901966    
 
 
 
 
 
 
A peine sortis du tunnel ,   
 
 
 
 
 
 
 
 les convois   
 
 
 
 
 
 
enjambaient les eaux 
    
 
 
 
 
 
 
 
 
 
d'un ravin  anonyme   
 
 
 
 
 
 
sur la voûte d'un ponceau ... maçonné .  
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM :  31
T 569555 4901934    
 
 
 
 
 
Les nombreux cours d'eau qui se succèdent et qui ont nécessité la
construction d'ouvrages conséquents sont restés anonymes. 
Le ou les noms du tunnel ne se retrouvent pas sur les cadastres
napoléonien ou actuel.    
 
 
 
A propos du cadastre napoléonien, Laurent Aiglon écrit dans le Lien  N° 14  : 
 
  
Notre amie et maîtresse d'école es
occitan, Marinette, constatera avec déplaisir le désastre qu'a
constitué le cadastre napoléonien  ;    
 
 
 
 
hormis les terroirs dont on a gardé le
nom, tous les microtoponymes désignant  les parcelles ont été remplacés par
des numéros. Ainsi le rapport à la terre change, il devient impersonnel.    
 
 
 
 
Une parcelle jadis  poétiquement nommée L'ort des abels
tras la cambre* , du compoix de Sainte-Cécile d'Andorge, sera
désignée
anonymement par un numéro précédé de la lettre C. 
 
 
 
  
*Le jardin du
rucher près de la chambre à coucher   
 
 
 
Aujourd'hui, s'il y a
bien des tentatives de reconstitution toponymique par des historiens
locaux passionnés, leur érudition souvent incomprise, restera lettre
morte. Jamais plus les terres nourricières ne retrouveront leur nom de
baptême.    
 
 
 
 
 
La voie déferrée qui semble abandonnée en surface, ne l'est pas
totalement en sous-sol.    
 
 
 
 
 
 
L'ancienne plate-forme du Céfédé   
 
 
 
 
 
 
sautille un court affluent anonyme, du précédent ravin sans nom, 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM :  31
T 569536 4901878    
 
 
 
 
 
 
sur la voûte d'un aqueduc    
 
 
 
 
 
et offre une
échappatoire  vers la
nationale   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
avant de s'embroussailler   
 
 
 
 
 
 
dans une tranchée    
 
 
 
 
 
 
sans avenir.   
 
 
 
 
 
 
Au-delà
de la 
sortie  du tunnel ,       
 
 
 
 
 
 
perdue dans la nature,    
 
 
 
 
 
 
l'ancienne plate-forme ferroviaire
a tôt fait de rejoindre    
 
 
 
 
 
 
l'inévitable N 106 ,     
 
 
 
 
 
 
 
 
 
mais hélas, pour se voir
tronquée    
 
 
 
 
 
 
 
de ses derniers 200 mètres    
 
 
 
 
 
 
peu avant l'entrée    
 
 
 
 
 
 
en gare de
St-Hilaire-de-Lavit. 
 
  
   
 
 
 
 
 
En 1909 ,  le
train parti de Florac à   4 heures 30
(du soir), enjambait un ruisseau anonyme     
 
 
 
 
 
 
sur la voûte d'un imposant aqueduc  
   
 
 
 
 
 
et s'avançait devant
le bâtiment voyageur  
de la gare de
Saint-Hilaire-de-Lavit  où il était attendu à 
6 heures 23.    
 
 
 
 
 
En 1938 ,
l' autorail   de
14 heures 15, à Florac, desservait la station à
15 heures 27.
    
 
 
 
 
 
 
A la gare
de Saint-Hilaire-de-Lavit ,  pouvait-on lire en 1909  dans Causse et Cévennes, revue du Club cévenol ,      
 
 
 
 
 
la
voie n'est plus aussi haute ; elle   
s'est
bien rapprochée de la route  qui serpente près de la rivière
voisine.   
 
 
 
En 1905 , il
avait été prévu la construction de : 
 
Une station
dite de St-Hilaire-de-Lavit , au quartier du Mazet, commune de
St-Privat-de-Vallongue, à droite de la ligne,  au
point kilométrique 36k 458m 40,  
 
 
 
 
UTM :  31
T 569662 4901615    
 
 
 
 
 
ouverte au service complet de la grande et
de la petite vitesse ,  
 
   
 
 
 
 
 
 
desservie directement      
 
 
 
 
 
 
 
 
par la route nationale n° 107 (bis) .  
 
   
 
 
 
 
 
 
L'autorail ,   
 
 
 
 
 
 
 
quittait l'emprise de la gare, 
   
 
 
 
 
 
le long d'un mur de soutènement ,
retenant la falaise
schisteuse,      
 
 
 
 
 
 
en contrebas   
 
 
 
 
 
du "chemin 
de Soulages*  à Saint-Michel-de-Dèze", 
 
 
 
 
 
 
*Soulatges       
 
 
 
 
 
 
qui seul desservait les lieux inhabités avant la construction de la
nationale, puis du chemin de fer. 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dos aux bâtiments , l'autorail
s'en allait desservir, si besoin, l'arrêt facultatif de Poncet. 
   
 
 
Les trains à vapeur,
en leur temps, ralliaient directement l'arrêt facultatif de Saint-Michel-de-Dèze. 
 
Les années suivantes, la marche des trains ne signale plus le caractère facultatif de l'arrêt.    
 
 
 
 
 
 
 
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