du Train de l'Andorge en Cévennes. Le TAC a
été créé en 2004 par une
équipe de bénévoles dont l'objectif
était de faire revivre une partie
de cette ancienne ligne de Sainte-Cécile-d'Andorge
à
Saint-Julien-des-Points, la première station.
Les convois du CFD Lozère poursuivaient
en direction de leur gare terminus : Sainte-Cécile-d'Andorge.
DEPARD (sic) 16H05
DES
TRAINS17H05
BIENVENUE
Aujourd'hui, ce sont les convois du TAC
qui franchissent une aiguille
en limite
de manoeuvre
à proximité de la cabane à
Théo.
Le
Train de l'Andorge en Cévennes,
créé en 2009 fait ressurgir des années
60 la mémoire de la petite ligne
oubliée de Sainte-Cécile-d'Andorge à
Florac des anciens Chemins de fer
départementaux de la Lozère qui a
existé de 1909 à 1968.
Texte : http://marc-andre-dubout.org
Entre le Z d'une
zone à aborder à vitesse limitée et leR d'un
secteur de reprise d'une vitesse normale, la "GARE" de Saint-Julien-des-Points
voit les trains s'éloigner le long du square FRANCIS VILLEMAUX.
en surplomb de jardins
potagers concentrés autour d'une source dont le
captage et les bassins
semi-enterrés sont un témoignage du travail des
paysans d'autrefois.
Tout
d'abord,
il a fallu redécouvrir la plate-forme envahie par plus de
trente ans de
végétation non contrôlée,
puis niveler le terrain, poser les
traverses
et enfin les rails d'un poids raisonnable pour de la voie
de 40.
Le torrent fait ici office de frontière
entre les communes de Saint-Julien-des Points
et de Sainte-Cécile-d'Andorge, mais aussi entre les
départements de Lozère
et du Gard.
Les trains sautaient le chemin
de la Berlière
et retrouvaient la terre ferme
sous le mur de
soutènement
de la ligne PLM
- SNCF
après 1938 -
de Paris à
Nîmes par Clermont-Ferrand.
Après
la deuxième Guerre Mondiale, la ligne de Florac à
Sainte-Cécile-d'Andorge s'est engagée dans un
processus de régression
si bien que par décret du
5 août 1950, le ministre des travaux
publics
ordonna la fermeture de la ligne avec effet au 31 décembre
1950. Au vue
de l'émotion qu'elle causa dans la région, cette
décision fut reportée.
En
1952, le rapport dépenses/recette a franchi pour la
première fois le
seuil critique de 2 et le ministère prononça une
nouvelle condamnation
qui devait être exécutoire à
l'échéance du 30 juin 1953.
Une
promesse d'augmentation du trafic de bois, une réduction
des
dépenses et l'opposition des élus qui craignaient
le ralentissement de
la vie et l'appauvrissement de la région, firent maintenir
la ligne. Au
début des années 60, le trafic avait fondu, les
possibilités
d'assainissement des finances avaient été
épuisées.
En
mai 1967,
le ministre décida de procéder à la
fermeture le 1er janvier 1968. Les
démarches entreprises par les élus,
appuyées le 13 janvier par une
manifestation qui attira près de 1000 personnes dans la cour
de la gare
de Florac, permirent d'obtenir des sursis dérisoires,
repoussant
l'échéance au 29 février, puis enfin
au 31 mars 1968.
Ainsi se
terminait l'histoire du petit train de Florac après 58 ans,
8 mois, 7 jours de bons et loyaux services.
L'arrivée du CFD Lozère s'est
accompagnée de l'implantation de deux marquises.
La seconde profitait en partie aux trains et autorails du CFD.
L'imbrication
des deux lignes dans la même station
était totale. Les chargements de bois ou de minerais
demandaient à être transférés
sur des wagons
du PLM à écartement de roues standard de 1435 mm.
Aujourd'hui le quai 2
se trouve entièrement affecté au TAC
qui dispose sur le site d'un pont
tournant.
Le CFD Lozère, en son temps, ne dépassait
guère son 49ème kilomètre.
Seul un abri de quai
accueille encore les voyageurs à "l'arrêt SNCF" de
Sainte-Cécile-d'Andorge. Le
bâtiment de la gare a été rendu
à la vie civile. Les voies d'évitement et de
chargement ont disparu.
Côté
cour, plus aucune activité
sinon à caractère privé.
On trouve sur Youtube deux
vidéos qui font revivre quelques moments de la vie de la
ligne de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge : vidéovidéo2